L�Office alg�rien interprofessionnel des c�r�ales (OAIC) a proc�d�, hier, � l�exportation d�une quantit� de 10 000 tonnes d�orge. Cette op�ration, la premi�re depuis 1967, a �t� qualifi�e d��historique et de symbolique� par le ministre de l�Agriculture et du D�veloppement rural, Rachid Bena�ssa.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - �C�est un moment historique et symbolique. La vis sans fin (de l�importation), qui a fonctionn� dans un seul sens pendant 43 ans, va, enfin, fonctionner dans l�autre sens�, a affirm� le ministre de l�Agriculture et du D�veloppement rural qui assistait, hier, au port d�Alger, au chargement d�une quantit� de 10 000 tonnes d�orge sur un navire c�r�alier. Ce premier chargement a �t� acquis par la soci�t� fran�aise Granit N�goce pour le compte de l�Office des c�r�ales de Tunis. Les quantit�s de c�r�ales proviennent de la r�colte de la saison 2008/2009 et ont �t� fournies par une quinzaine de Coop�ratives des c�r�ales et des l�gumes secs (CCLS) de l�est, du centre et de l�ouest du pays. Selon Rachid Bena�ssa, il est n�cessaire de cr�er des conditions de �durabilit� � afin de permettre la reprise des exportations de c�r�ales. �Les potentialit�s existent et elles peuvent �tre mieux exploit�es. Bien s�r, il faudrait cr�er les conditions de durabilit�. C�est un message pour les agriculteurs pour qu�ils aient confiance en eux. Et que s�ils utilisent les bonnes techniques, il est fort possible que nos potentialit�s s�am�liorent nettement car elles ne sont pas utilis�es pleinement�. Le ministre de l�Agriculture a estim� que l�option d�exportation d�orge s�est impos�e d�elle-m�me, la disponibilit� sur le march� national �tant assur�e pour les prochains mois. �Nous avons mis d�importantes quantit�s d�orge � la disposition des �leveurs et des op�rateurs alg�riens. Des points de vente ont �t� ouverts sur l�ensemble du territoire alg�rien. Nous avions donc deux choix pour g�rer le surplus : soit nous le gardions, avec des risques de perte, l�orge �tant une c�r�ale difficile � stocker, soit nous rentabilisions ces quantit�s en proc�dant � leur exportation. Mais ce n�est pas facile, car derri�re �a, il y a l�apprentissage de l�exportation et la remise en mouvement d�un certain nombre de m�canismes. Pour l�anecdote, il faut savoir qu�au niveau de l�OAIC, il n�existait que des imprim�s pour le d�chargement des c�r�ales. Nous avons d� pr�voir de nouveaux imprim�s pour le chargement.� Notons que de nouvelles op�rations d�exportation d�orge sont pr�vues pour les prochaines semaines.
T. H.

Nombre de lectures :

Format imprimable