R�gions : LES ASSISES ORL DE S�TIF
Les otites chroniques en d�bat


Pour la septi�me �dition, l�Association nationale des oto-rhinolaryngologistes lib�raux (Anol), en partenariat avec la clinique Mahabi que dirige le Dr Mahdjoubi, a organis�, jeudi et vendredi derniers, les assises ORL de S�tif, dont le th�me principal �tait les otites chroniques.
Ce congr�s de l�ORL avait �t� encadr� par des sommit�s en la mati�re telles que le Pr Olivier Sterkers, chef du plus grand service d�otologie, d�otoneurologie et d�implants cochl�aires en Europe (h�pital Beaujon-France), du Pr Alexis Bozorg- Grayeli (h�pital Beaujon) et du Pr Djamel Djennaoui, chef de service ORL de l�h�pital Mustapha-Pacha et pr�sident de la commission nationale de l�implant cochl�aire. Selon le Dr Abad, pr�sident de l�Association nationale des oto-rhinolaryngologistes lib�raux (Anol), cet �v�nement, destin� aux sp�cialistes priv�s, s'ins�rant dans la formation m�dicale continue, se r�sume dans la remise � niveau de nos praticiens et de cr�er un lien entre les m�decins qui ne se connaissent souvent que par patients interpos�s. �C�est aussi une occasion de conforter et revaloriser notre exp�rience dans ce domaine, et de mettre en valeur l��volution de la formation continue. La contribution des sp�cialistes �trangers pr�sents ainsi que celle du Pr Djennaoui, qui fut le pr�curseur de l�implant cochl�aire en Alg�rie, permettent de pr�senter � nos m�decins sp�cialistes les derni�res �volutions afin d�actualiser leurs connaissances dans le domaine de l�ORL�, a affirm� le Dr Abad. Un programme tr�s riche a �t� �labor� par les organisateurs avec notamment les conf�rences-d�bats anim�es par le Pr Alexis Bozorg-Grayeli sur la prise en charge des otites chroniques chollesteatomateuses, du Pr Olivier Sterkers sur le monitoring des nerfs cr�niens en ORL, ou encore celle du Pr Djennaoui sur les incidents et accidents dans la chirurgie de l�oreille moyenne. Pour ce qui est du th�me principal qui fut les otites chroniques, le Pr Djennaoui a affirm� que cette maladie myst�rieuse est tr�s dangereuse et parfois mortelle si elle n�est pas d�pist�e ou trait�e � temps. �On ne devrait pas mourir des complications d�otites en Alg�rie de 2010. Mais malheureusement, nous enregistrons chaque ann�e plusieurs cas de d�c�s dus � l�otite chronique. Nous devons donc limiter la fr�quence des otites chroniques avec des traitements ad�quats afin d��viter les complications. Aussi le d�pistage et le suivi m�dical d�s la naissance ainsi qu�une bonne prise en charge s�av�rent primordiaux dans ce cas pr�cis�, dira le Pr Djennaoui.
Imed Sellami

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