Mondial : ILS PENSENT QUE LA D�FAITE DES VERTS EST LI�E � LA TEINTURE DES CHEVEUX DES JOUEURS
Les Blid�ens y attribuent la mal�diction


Dans les bus, dans les march�s et surtout dans les caf�s, les discussions des Blid�ens s�articulent principalement autour de la nouvelle mode capillaire des joueurs des Verts, qui en ont surpris plus d�un avec leurs cheveux teints en blond ou de leur coiffure.
Aussi bizarre que cela puisse para�tre, les habitants de la ville des Roses vis-�-vis de cette nouvelle tendance n�ont pas �t� tendres. Ils ont, effet, attribu� la d�faite des poulains de Sa�dane � leur nouvelle capilliculture. �Sinon comment expliquer un tel revers si ce n�est une mal�diction due � la coiffure du onze alg�rien ?�, s�exclamera un citoyen qui croit dur comme fer que c�est l�unique raison qui a fait perdre l�EN. �Il y a une justice immanente�, s��criera un autre qui s��tonnera de cette d�faite presque gratuite. Et de continuer : �Nous avons bien jou� et domin� de bout en bout la partie, et nous sommes sortis vaincus. Ne vois-tu pas qu�il y a quelque chose qui a cloch� dans ce match ?� Mais pourquoi les a-t-on laiss� se farder de la sorte, se demandent beaucoup de gens. � Y a-t-il de la discipline dans �quipe ?� s�interroge-t-on. Un tel �travestissement � devrait-�tre l�apanage des Occidentaux, alors que ces derniers sont rest�s sobres dans leur look. Aucun joueur slov�ne ne s�est teint les cheveux, s�indignaient les citoyens. �Et voil�, la Slov�nie a gagn� sans trop d�efforts�, justifie- t-on. Dans les march�s, les m�res de familles s�inqui�tent quant � ce nouveau style : �J�ai peur de voir mon fils imiter ces joueurs de l��quipe nationale. Je n�aime pas, moi, un homme qui se teint les cheveux�, dira-t-elle � son amie, qui r�plique : �Tu as enti�rement raison. A voir nos enfants se draper de maillots aux noms des joueurs, ils iront jusqu�� colorer leurs cheveux pour parfaire l�imitation�. Puis elles prononcent en m�me temps : �c�est donc bien fait pour eux ; comme �a, nos enfants ne vont pas mimer des joueurs qui perdent �.
M. Belarbi

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