Mondial : AU LENDEMAIN DE LA RENCONTRE ALG�RIE-ANGLETERRE
La fiert� prend le dessus


Lendemain de match particulier. Le nul arrach� aux Anglais est f�t� avec un m�lange de fiert� et d�orgueil. Sans tambour ni fanfare, les supporters de l��quipe nationale ont r�ussi � conf�rer � la cit� des airs de grands jours.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Pas de demi-mesure ni de joie contenue : le nul impos� � l��quipe d�Angleterre par l��quipe nationale a donn� des ailes � une grande majorit� d�Alg�riens. A Alger r�gnait, hier, une atmosph�re particuli�re domin�e par un sentiment de fiert�. Il a suffi d�un nul pour que la ville paraisse euphorique, un soup�on plus belle. Lendemain de match tout � fait inhabituel. On en oublierait presque le score. Les Verts sont f�t�s comme des h�ros pour avoir tenu en �chec une �quipe qui les avait sous-estim�s. Et c�est certainement parce qu�il ne s�agissait pas d�une �quipe facile que le sentiment de fiert� est exacerb�. Certains n�h�sitent pas � faire le parall�le avec la victoire sur l��quipe nationale allemande. Les Verts n�ont, certes, pas marqu� de buts mais ils ont emp�ch� leur adversaire du jour de le faire et cela suffit � donner des ailes aux supporters. C�est dans un mouvement quasi synchronis� mais spontan� que des youyous ont fus� � la fin du match donnant le ton : l�heure est � la joie. Le score de ce vendredi a redonn� le sourire. Il a donn� des ailes aux amoureux du ballon. Il a redonn� confiance et raviv� cette flamme qui anime depuis des mois les supporters des Verts et qui suscite un espoir fou. Alger affichait de mani�re ostentatoire sa fiert� et rien n�est venu d�ranger une s�r�nit� difficile � perturber. Pas de manifestation de joie exub�rante mais une esp�ce de sobri�t� et une communion rarement �gal�e. Il suffisait de se balader dans les art�res de la ville pour s�impr�gner de cette ambiance si particuli�re et contagieuse. Le mot d�ordre �tait donn� hier et la perspective du prochain match contre les Etats-Unis n�a pas troubl� la s�r�nit� des supporters. Faisant fi des calculs, des supputations et autres hypoth�ses, ils n�avaient � c�ur qu�� f�ter leur �quipe, la t�te dans les �toiles et les pieds pas du tout sur terre. Et pour cause : les plus pessimistes assuraient que l��quipe alg�rienne serait humili�e face aux Anglais, eu �gard � la r�putation de ces derniers et � leur exp�rience. Mais cette �dition de la Coupe du monde a d�montr�, une fois de plus, que la hi�rarchie n�est pas toujours respect�e et le match de vendredi l�a prouv� une fois de plus donnant aux Alg�riens des raisons d�esp�rer, des raisons d��tre fiers, des raisons de donner � leur cit� des airs d�Olympe o� les dieux avaient pour noms Mbolhi, Yebda, Ziani�
N. I.

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