�Un seul �tre vous manque et tout est d�peupl�, dixit Alphonse de Lamartine ce qui s�applique aux Verts de Rabah Sa�dane. Priv� de son m�tronome, le s�lectionneur alg�rien a par� au plus press�. Il dut, la mort dans l��me, se laisser convaincre � �abandonner� son chef d�orchestre, celui par qui tous les ballons passent, toutes les man�uvres partent. La r�flexion d�un confr�re est �loquente ; �Avec Meghni, l�EN aurait probablement eu son billet pour les huiti�mes de finale�.
Tellement le maestro a du charisme � en revendre. Durant ce Mondial, le Laziali n�aurait jamais �t� de trop. Son poids est tel que l��quipe se serait pass�e d�un avant-centre rac�. Sous sa conduite, m�me les d�fenseurs avaient, auparavant, apport� des solutions offensives. De l�efficacit� mat�rialis�e par les buts de Yahia (contre l�Egypte � Omdourman), Bougherra devant la C�te d�Ivoire et de Halliche face au Mali. Le manque � gagner n�est pas une affaire de finisseur. Il s�agit bel et bien de celui qui fait le boulot pour les autres. Sans jamais rien demander. M�me pas un strapontin en Afsud.
M. B.

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