Mondial : Une victoire par deux buts d��cart face aux Am�ricains suffira aux Verts

De notre envoy� sp�cial en Afrique du Sud, Mohamed Bouchama
Le dernier match des Verts est programm� ce mercredi � Pretoria. Au Loftus Versfeld Stadium plus pr�cis�ment. Un stade qui a d�j� accueilli les s�lectionn�s de Sa�dane l��t� 2009 lorsque Bougherra et consorts pr�paraient le d�placement en Zambie pour jouer (et vaincre) les Chipolopolos de Herv� Renard. Pendant leur stage de pr�paration, la Coupe des conf�d�rations battait son plein et en date du 15 juin 2009, les� �tats- Unis avaient rendez-vous avec l�Italie.

La Squadra Azzura s��tait, pour la petite histoire, impos�e � la force du jarret � l�issue d�un match � rebondissements (Bradley a donn� l�avantage aux Yankees mais c�est Lippi et les siens qui gagnent les points du match de ce premier tour) et assez muscl� (l�Am�ricain Ricardo Clarck est exclu). Dans les tribunes de Tshwane/Pretoria, les �l�ves de Sa�dane font des projections. R�ver d��tre de la f�te. C�est d�sormais fait. Et dans deux jours, le onze alg�rien aura sa chance d��pingler les States et faire taire les m�g�res. Une seule issue pour ce faire : gagner, et gagner par deux buts d�avance si possible. Un autre r�sultat, un autre score et les bagages seront pr�s de la porte de l�a�roport de Johannesburg pour le retour � Alger. Un sc�nario-cauchemar que rares parmi les fans des Verts, ici et en Alg�rie, imaginent. Le nul de vendredi soir � Cape Town a relanc� la fabuleuse ascension des Verts, qui a d�but� un 20 juin 2009 � partir de� Chililabombwe � Ndola, en Zambie. Un r�ve en continu. Malgr� les interruptions et les indigestions. Sa�dane et ses poulains savent que les Am�ricains n�ont, eux aussi, plus droit � la d�faite. Un nul peut les qualifier aux huiti�mes de finale, en cas de d�faite des Anglais face aux Slov�nes. Pas une d�faite. Les Verts ont, par contre, besoin de la totalit� des points en jeu. Une d�faite ou un nul, et c�est la sortie pr�matur�e pour Belhadj et ses co�quipiers du Mondial sudafricain. Une victoire imp�rative, mais un score s�curisant. Un avantage de deux buts, et c�est la qualification au second tour.
Les Am�ricains d�gainent vers le tard
S�il est important de signaler la faiblesse offensive des Alg�riens, une inefficacit� prouv�e depuis le dernier C�te d�Ivoire-Alg�rie jou� � Cabinda lors de la CAN (2-3), les statistiques font ressortir une certaine f�brilit� des Am�ricains lors du premier quart d�heure de leurs derni�res sorties, officielles ou bien amicales. En matches de qualification de la zone Concacaf, le team de Bradley a disput� dix rencontres. A six reprises, l��quipe am�ricaine �tait men�e. Elle n�a perdu qu�une seule fois. C��tait le 3 juin 2009 � San Jose face au Costa Rica (3-1). Alvaro Saborio, le buteur costaricien, a ouvert le score � la 3�. Celso Borges (13') et Pablo Herrera (68') avaient donn� un peu plus d�ampleur au score avant que Landon Donovan ne sauve l�honneur � la 90�. Cette constante des Am�ricains de mal aborder leur match s�est confirm�e lors de la pr�paration contre la Turquie, le 29 mai dernier. A la seule diff�rence que contre les Turcs, les Am�ricains ont r�ussi � renverser la tendance en seconde mi-temps (2-1) gr�ce � deux buts sign�s par Altidore et Dempsey. Dans la pr�sente Coupe du monde, les co�quipiers de Tim Howard n�ont pas d�rog� � leurs habitudes. Face aux Anglais, ils ont �t� men�s d�s les quatre premi�res minutes avant de r�tablir l��quilibre, et face � la Slov�nie, ils ont c�d� � la 13� et � la 43� pour en fin de compte retourner en leur faveur une situation incroyable et terminer sur un 2-2 qui pouvait se transformer en victoire si... Pour le coach Bob Bradley, comme pour son gardien de but Howard, cette f�cheuse tendance ne doit pas pr�sider lors du match contre les Alg�riens. �L�Alg�rie est difficile � manier. Elle poss�de un groupe compact et une d�fense qui ne laisse que tr�s peu de balles lui �chapper. Le seul but encaiss� par les Alg�riens a �t� obtenu sur une frappe lointaine�, disait Bradley � l�issue du match de vendredi dernier contre la Slov�nie. Et de pr�ciser : �Lorsque vous �tes entra�neur de football, c'est toujours �trange de voir que vous pouvez prendre l'initiative d'attaquer cent fois sans �tre capable de marquer le premier.� Seule consolation pour le technicien am�ricain, son �quipe a de bonnes habitudes offensives. Elle marque pratiquement � chaque match et termine fort ses rencontres. Ce qui doit faire r�fl�chir la troupe de Sa�dane lequel trouve que �les �tats-Unis ont un groupe compact et tr�s difficile � man�uvrer�. La qualification au second tour passe forc�ment par des calculs. Ceux � faire ce mercredi contre les Am�ricains doivent �tre faits sans hypoth�ses. La man�uvre (possible) peut commencer.
M. B.

Ce que pr�voit le r�glement en cas d��galit�

Le classement de chaque �quipe dans chaque groupe sera d�termin� selon les crit�res suivants :

a) le plus grand nombre de points obtenus apr�s tous les matches de groupes ;
b) la diff�rence de buts dans tous les matches de groupes ;
c) le plus grand nombre de buts marqu�s dans tous les matches de groupes.
Dans le cas o�, sur la base des trois crit�res susmentionn�s, deux �quipes ou plus seraient ex �quo, leur classement sera d�termin� selon les crit�res suivants :
d) le plus grand nombre de points obtenus dans les matches de groupes entre les �quipes concern�es ;
e) la diff�rence de buts particuli�re des matches de groupes entre les �quipes concern�es ;
f) le plus grand nombre de buts marqu�s dans tous les matches de groupes entre les �quipes concern�es ;
g) tirage au sort par la commission d�organisation de la Fifa.

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