Actualit�s : FLN : ABDELAZIZ BELKHADEM NE L�A PAS NI�
La pr�sidentielle est un objectif


�Est-ce que vous envisagez de vous pr�senter � la pr�sidentielle de 2014 ?� C�est la question directe d�un confr�re � Abdelaziz Belkhadem, lors d�une rencontre avec la presse, hier au si�ge du FLN � Hydra.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - �On n�en est pas encore l�. Votre question est pr�coce. Nous, notre objectif imm�diat ce n�est pas 2014, c�est 2012. Et puis, au FLN, nous ne raisonnons pas de cette mani�re. Nous ne raisonnons pas en �ersonnes�. Vous savez, au FLN, � tout moment, le SG peut d�missionner ou alors, au tournant d�une r�union, on vous dit qu�il nous faut changer de SG�. Voil� donc ce que r�pondait Belkhadem. Une formule diplomatique qui sugg�re bien une r�ponse par ce qu�elle ne dit pas par le non-dit. Il n�a pas r�pondu par �non�. Donc il n�exclut nullement cette �ventualit�, du reste de notori�t� publique. Juste que ce n�est pas encore le moment d�en parler. Ne rejetant pas l��ventualit�, Belkhadem n�aura pas, non plus cette fois-ci, tenu � rappeler qu�il y avait un pr�sident en exercice � pr�sident du FLN en plus. Une premi�re. Il n�a � aucun moment cit� Bouteflika dans sa r�ponse, ce qui est en soi un message politique lourd. Ce, au contraire d�un Ouyahia par exemple qui, � maintes reprises, a tenu � pr�ciser qu�il n�envisageait nullement de se pr�senter � une �lection tant que Bouteflika est l�. Ceci, m�me si d�aucuns savent que, r�ellement, la bataille de la succession de Bouteflika est engag�e entre les deux hommes. L�on aura d�ailleurs remarqu�, depuis quelques mois, que le SG du FLN et son homologue du RND ne ratent aucune occasion pour s�envoyer quelques �piques�. La derni�re sortie publique d�Ouyahia remonte au mois de mars dernier. Mais il avait tellement �pingl� le FLN qu�il n�h�sitait pas � qualifier de �d�magogique� l�initiative du parti portant proposition de loi pour �criminaliser le colonialisme�. Lors de sa rencontre avec la presse hier, en marge de l�installation d�une commission ��ducation, enseignement sup�rieur, la recherche scientifique et formation professionnelle�, Belkhadem ne s��tait pas, non plus, montr� �tendre� avec le fr�re ennemi : �Le FLN assume pleinement cette initiative de proposition de loi pour criminaliser le colonialisme. � Ou, encore, s�agissant de la multiplication de commissions sp�ciales (�ducation, �conomie, femmes, jeunes, etc.) par le FLN, que certains qualifient de gouvernement parall�le, Belkhadem eut cette remarque : �Gouvernement parall�le ? Pourquoi pas ? Nous sommes un parti politique, pas une association de bienfaisance. Et l�ambition supr�me de tout parti politique est de prendre le pouvoir.� Et davantage encore, � travers un parti comme le FLN...
K. A.

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