Mondial : LES JOUEURS DE L�EN D�CLARENT � L�UNISSON :
�C�est une finale qu�il faut gagner�


A moins de soixante-douze heures de la confrontation contre les Yankees, les joueurs de l�EN affichaient une mine confiante, plus radieuse en tout cas que celle qui avait suivi la d�faite devant la Slov�nie. Les cap�s de Sa�dane qui ont quitt� dimanche apr�s-midi leur camp de base � San Lameer ont paru d�contract� lors de la derni�re s�ance d�entra�nement tenue sur la pelouse du complexe sportif d�Ugu.

Pour Nadir Belhadj, le r�sultat contre l�Angleterre a fait du bien � l��quipe et il faudrait maintenir cette dynamique � l�occasion de la derni�re joute, demain apr�s-midi face aux Am�ricains. �Un adversaire qui ma�trise bien ses nerfs et qui montre que c�est une �quipe qui n�abandonne pas le combat avant la fin du temps r�glementaire�, dit-il avant de lancer : �On va prendre plus de risques sur le plan offensif. C�est un match qu�il faut gagner. Physiquement, on est pr�ts � tout donner. Personnellement, je pense que pour cela, il faudrait oser en mettant deux attaquants en pointe afin de trouver la faille au sein de cette d�fense am�ricaine assez prenable�. Le lat�ral gauche des Pompey trouve que �les Am�ricains sont bons en attaque. Ils ont des joueurs forts physiquement et tr�s vifs. C�est pourquoi il faudrait rester concentr�s durant tout le match�, notera Belhadj. Son comp�re de Portsmouth, Hassan Yebda, abonde dans le m�me sens et souligne l�importance de cette �finale�. Le milieu alg�rien estime que �le combat physique s�annonce intense. Nous sommes pr�ts � le livrer. Il y a un billet � prendre et nous sommes d�cid�s � le faire�. Pour Madjid Bougherra, le choc contre les Am�ricains sera �une autre �preuve de v�rit� pour nous. Nous avons pris conscience de nos moyens et on doit maintenant faire preuve de maturit� pour ne pas �chouer si pr�s du but�, confiera le robuste d�fenseur des Glasgow Rangers. De son c�t�, Karim Matmour affirme que �la finale contre les Am�ricains ne doit pas nous �chapper. C�est un match qu�il nous faut gagner car on n�a pas le choix et parce que nous ne devons pas d�cevoir les attentes du peuple alg�rien qui est sorti dans les rues suite � notre r�sultat face � l�Angleterre�. A l�unisson, les cap�s de Sa�dane pensent que le rendez-vous de ce mercredi 23 juin reste un match de la vie ou de la mort. Anthar Yahia conclut : �Je pr�f�re gagner pour rester en vie et prendre plus de plaisir dans cette Coupe du monde�. Paroles de h�ros.
M. B.

Les joueurs au Centurion, l�encadrement au Protea
Premi�re cons�quence : le s�jour de la d�l�gation alg�rienne dans la capitale administrative de l�Afrique du Sud aura lieu en deux lieux distincts. Les joueurs ont �t� h�berg�s au Centurion Lake Hotel tandis que les membres de tous les staffs (technique, m�dical et administratif) ont pris place au �Protea Hotel Waterfront Centurion�, situ� � quelques dizaines de m�tres plus loin.

L�entra�nement d�plac�
D�autre part, l��quipe qui devait s�entra�ner hier apr�s-midi (16h30) au Super Stadium � Atteridgeville, au sud de Pretoria, a �t� d�plac�e vers un autre stade, le HM Pitje Stadium. Le stade appartenant au club de SuperSport de Pretoria �tait pr�vu pour accueillir l�entra�nement de l�Argentine de Diego Armando Maradona. La qu�te d�un terrain d�entra�nement � Pretoria et sa p�riph�rie a dur� toute la matin�e.
M. B.

La Fifa attendait l�EN hier � Pretoria
La F�d�ration internationale ne badine pas avec les impr�vus. L�EN qui a rejoint Pretoria dimanche soir �tait, en fait, attendue hier par les organisateurs de la Fifa. Ceux-ci s��taient �tonn�s de la pr�sence de la d�l�gation alg�rienne sur le lieu du prochain match contre les USA. La Fifa pr�voit dans son protocole un d�placement des �quipes la veille de chaque rencontre de ce Mondial. Les Alg�riens en ont d�cid� autrement, eux qui cherchaient le meilleur moyen pour se r�-acclimater � l�altitude. Sa�dane pensait bien faire d�emmener ses troupes trois jours avant le rendez-vous contre les Am�ricains. Ses d�boires ne faisaient que commencer � Pretoria.
M. B.

Journalistes, de p�re en fils
La Coupe du monde n�a peut�tre jamais connu ce fait. Couvrir la Coupe du monde en famille est v�ritablement une premi�re ! De surcro�t �uvre de journalistes alg�riens. Abderrahmane Chouial, du quotidien El-Massa, et son fils, Adlane, qui exerce chez El-Heddaf, couvrent cette 19e �dition de la plus prestigieuse des comp�titions plac�es sous l��gide de la Fifa. Le p�re a d�j� couvert le Mondial de Mexico, en 1986 et a suivi le tirage au sort du Mondial espagnol, en 1982. Seuls les Tunisiens Menoubi, feu B�chir et son fils Hosni, peuvent se targuer d�avoir r�alis� cette �uvre. Sauf qu�eux ils l�ont fait en tant que photographe.
M. B.

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