Actualit�s : APR�S LES �MEUTES DES DEUX DERNIERS JOURS
Calme pr�caire � Sidi-Salem


Un calme pr�caire r�gnait hier � la cit� de Sidi-Salem, qui a v�cu par intermittence, depuis samedi apr�s-midi, de graves �meutes ayant oppos� les jeunes et les forces de l�ordre, avec un lourd bilan de bless�s des deux c�t�s, dont certains ont �t� �vacu�s aux urgences du centre hospitalo-universitaire.
Des arrestations ont �galement �t� op�r�es par les �l�ments anti�meutes venus en force pour maintenir l�ordre dans cette cit� en �bullition. A l�origine de ces graves incidents, le projet de recasement des habitants du quartier d�nomm� la SAS, datant de l��poque coloniale. Il abritait plus de 5 000 familles dont pr�s de la moiti� a b�n�fici� de logements d�cents ces derni�res ann�es. Les quelque 2 500 autres familles qui logent encore dans ce bidonville veulent �tre recas�es toutes et en m�me temps. Certaines d�entre elles refusent les deux sites qui leur ont �t� r�serv�s � Bouza�roura et Boukhadra, dans la m�me commune d�El Bouni, pr�f�rant �tre relog�es sur d�autres sites de leur choix. Elles l�ont fait savoir au wali lors de sa r�cente visite des chantiers de r�alisation de ces logements sociaux locatifs, au nombre de 2 000. Leur expliquant que ce choix est du seul ressort des services de l�urbanisme, le wali a tenu, � cette occasion, � rassurer les protestataires quant au relogement de l�ensemble des familles, leur pr�cisant qu�une moiti� d�entre elles le sera � l��ch�ance 2010. �Tout ce qu�on vous demande, c�est d�avoir un peu de patience et faire preuve de compr�hension. On n�a pas de baguette magique pour �riger, en un court laps de temps, des milliers de logements pour satisfaire ici et maintenant vos dol�ances�, a-t-il demand� aux habitants du quartier la SAS. Certains y r�sident depuis des d�cennies. Il leur a promis une �quit� dans l�op�ration de distribution, soulignant que le logement ira � celui qui en a vraiment besoin. �C�est pourquoi je vous demande de nous aider � d�busquer les faux demandeurs qui s�enrichissent au d�triment du simple citoyen.� Avec le retour au calme, hier, une d�l�gation des autorit�s locales a longuement palabr� avec les habitants du quartier, avant d�arriver � un compromis pour mettre un terme d�finitif au m�contentement de ces derniers. C�est ainsi qu�une d�l�gation de repr�sentants des habitants devait �tre re�ue par le wali dans l�apr�s-midi d�hier.
A. B.



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/06/22/article.php?sid=101913&cid=2