Mondial : LE PROBL�ME D�ALTITUDE DERRI�RE LA PETITE FORME PHYSIQUE DES JOUEURS CONTRE LES USA
Fallait-il choisir San Lameer ?


L��limination des Verts du premier tour du Mondial a donn� lieu � de nombreuses interrogations parmi les fans et les observateurs. Ces derniers qui n�ont pas compris les changements op�r�s par Sa�dane contre les troupes de Bob Bradley ont aussi mis le doigt sur la forme physique pr�caire de certains joueurs, pourtant tr�s � l�aise sur ce plan durant les deux premi�res sorties.
Dans leurs discussions, certains ont trouv� que le choix d�un camp de base (celui du Mondazur � San Lameer) situ� au niveau de la mer est une grave erreur surtout que la s�lection avait � disputer deux rencontres � plus de 1 300 m�tres d�altitude (Polokwane et Pretoria). Si le premier rendez- vous contre les Slov�nes a vu un Onze alg�rien tr�s en jambes, ph�nom�ne expliqu� par le fait que les joueurs venaient juste de descendre des hauteurs de Crans- Montana, le dernier contre les Am�ricains a �t� marqu� par une inqui�tante baisse de r�gime au bout de la premi�re demi-heure du match. D�ailleurs, Sa�dane reconna�tra de lui-m�me qu�il avait recommand� � ses �l�ments de s��conomiser afin de bien r�partir leurs ressources physiques durant les 90 minutes. Des joueurs comme Lacen, Yebda, Bougherra, Yahia et Halliche connus pour leur �norme potentiel physique avaient du mal � respirer. Les Am�ricains auxquels Sa�dane reconna�t la pr�sence en leur sein de grands physiologues ont tenu le coup durant toute la rencontre, confirmant leurs bonnes aptitudes � terminer les matches en force comme ils l�ont fait contre les Anglais et les Slov�nes. Si c��tait juste une question de caract�re, le probl�me aurait �t� r�solu par une dose suppl�mentaire de courage. Mais l�, le probl�me est surnaturel et la diff�rence s�est op�r�e dans la gestion de ce dernier (probl�me d�altitude). Les Am�ricains avaient tout simplement implant� leur camp de base dans la p�riph�rie de Pretoria tandis que nos Verts �taient confin�s dans un bled beau mais loin et �loign� de surcro�t situ� au niveau de la mer. Les trois jours que Sa�dane pensait suffisants pour r�adapter son team � l�altitude n�avaient point r�ussi � couper le second souffle des Am�ricains bien plus avis�s � ce sujet.
M. B.



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