Mondial : DIEGO MARADONA :
�Je cherche mon �quipe de gala�


Le s�lectionneur argentin Diego Maradona, fid�le � son habitude, a fait son show hier � la veille du 8e de finale contre le Mexique avec quelques attaques contre les journalistes et en assurant qu�il cherchait encore, malgr� la d�monstration de la phase de groupes, �son �quipe de gala�.
Que vous inspire cette �quipe du Mexique que l�Argentine avait d�j� rencontr�e en 8e de finale du Mondial-2006 ?
�Ils ont souffert pour atteindre les 8es de finale, ils n�ont pas vraiment fait forte impression dans un groupe pourtant plus facile que le n�tre, mais on va respecter le Mexique, car ils ont des joueurs de qualit� comme Marquez, Guadardo et Giovani qui peuvent nous poser des soucis. Il est difficile de savoir quelle �quipe jouera, on entend des choses contradictoires, par exemple que Marquez ou Franco ne joueraient pas. Mais je crois que Marquez va jouer et j�aimerais bien que Franco ne joue pas, car c�est un tr�s bon joueur de t�te. Le Mexique doit aussi nous respecter, car l�Argentine, c�est l�histoire du football. Cela sera un match difficile, mais on a l��quipe qu�il faut pour nous qualifier.�
A part la probable absence de Walter Samuel, votre �quipe semble �tre en pleine forme et avoir fait le plein de confiance gr�ce � ses trois victoires...

On est en grande forme, c�est vrai. J�ai 23 joueurs � disposition et je cherche mon �quipe de gala, mon �quipe de luxe, car c�est ce que l�Argentine, m�rite. Mais il y a toujours des choses � r�soudre. Ce n�est pas facile pour des joueurs d��tre pr�sent�s comme des moins que rien, comme la pire �quipe de l�histoire et, apr�s trois victoires, d��tre pr�sent�s comme les favoris du tournoi. Pourtant, ce sont les m�mes joueurs. Je leur dis : �Il ne faut pas �couter ce que les gens disent. Ce sont les autres, les favoris�, il faut continuer � travailler. Ce n�est pas vrai qu�on a la plus belle �quipe. L�important, c�est de se battre et de continuer � travailler, car plus cela devient difficile, plus il faut se battre�.
Cette d�monstration de l�Argentine dans la phase de groupes, est-ce une revanche pour vous apr�s toutes les critiques ?
Je suis adulte, je vais avoir 50 ans. Je ne suis pas rancunier par rapport � ce qui �tait �crit ou dit sur moi. Mais ce qui me rend fou, c�est quand les journalistes manquent de respect envers les joueurs, quand ils oublient de s�excuser. Beaucoup de joueurs sont consid�r�s comme des dieux, d�autres sont purement et simplement assassin�s par les journalistes. J�aimerais que les journalistes aient le courage de s�excuser. J�ai un avantage sur beaucoup de gens : je sais ce que c�est de disputer une Coupe du monde, j��tais l� en 1978, 1982, 1986 et 1990 quand tout le monde disait qu�on �tait mort. J�essaie d�apporter mon exp�rience � mes joueurs, de leur donner tout ce qu�il y a dans mon c�ur et mon esprit.

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