Actualit�s : D�VELOPPEMENT DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Il manque 10 000 chercheurs � l�Alg�rie


Ce qui entrave le d�veloppement de la recherche scientifique dans notre pays n�est plus un probl�me d�argent. L�Etat a d�gag� pour le secteur pas moins de 100 milliards de dinars pour la seule p�riode 2008/2012. Et cette cagnotte pourrait �tre doubl�e si n�cessaire. C�est un engagement au niveau pr�sidentiel. De plus, les pouvoirs publics ont plac� la recherche scientifique comme priorit� nationale dans le plan 2010/2014.
C�est ce que nous a affirm� le professeur Mokhtar Sellami, directeur de la programmation de la recherche, de l��valuation et de la prospective au minist�re de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique. Il �tait venu pr�sider, � l�Universit� M�hamed- Bougara de Boumerd�s, la r�union intersectorielle � mati�res premi�res et �nergie �, portant justement sur la recherche scientifique. Aussi avons-nous risqu� cette question : �Est-ce le mod�le d�organisation et/ou un probl�me d�hommes qui entrave le d�veloppement de la recherche scientifique en Alg�rie ?� Et le professeur Sellami de r�pondre : �Premi�rement, c�est un probl�me d�organisation. Nous avons �labor�, � cet effet, une batterie de pr�s de quinze textes, qui touchera la contractualisation, la reconnaissance du m�rite. Des textes qui concerneront �galement les laboratoires et les �quipes mixtes. Il est �galement question de faciliter la mobilit� des chercheurs � l�int�rieur du pays. Le second probl�me, nous ne le cachons pas, se pose en termes de chercheurs. Dans nos centres, nous n�en avons pas assez. Nous voulons recruter, mais le potentiel reste faible. Notre objectif est de disposer � l�horizon 2012 de pr�s de 4 000 chercheurs permanents et de 28 000 enseignants chercheurs.� Selon lui, 18 000 chercheurs travaillent actuellement dans notre pays, ce qui reste largement insuffisant. En termes de statistiques comparatives, l�Alg�rie est largement d�ficitaire. En Tunisie, indique le professeur Sellami, il y a 2 000 chercheurs pour un million d�habitants, alors qu�ils ne sont que 650 pour un million d�Alg�riens dans notre pays, et qu�au Japon, le ratio est de 6 500 chercheurs pour un million d�habitants. M�me au niveau institutionnel, l�apport en faveur de la recherche scientifique est difficile � obtenir. En effet, dans le cadre du plan 2010-2014, il est exig� des diff�rents minist�res l�installation de comit�s sectoriels permanents de recherche scientifique en vue de d�finir les th�mes de recherches et en assurer le suivi. �La r�alit� montre que seuls 12 minist�res ont effectivement install� leurs comit�s �, d�plore notre interlocuteur, soulignant que �cet aspect est pourtant tr�s important en termes de d�veloppement et de concertation, domaines encore d�laiss�s�.
Abachi L.

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