Actualit�s : POUR AVOIR REFUS� DE SE LEVER POUR �COUTER L�HYMNE NATIONAL
Ghoulamallah chasse des imams de la salle de conf�rence


La sc�ne s�est d�roul�e hier � la salle de conf�rence de Dar El- Imam, o� certains imams n�ont pas jug� n�cessaire de se lever pour �couter l�hymne national. Suite � quoi, le ministre des Affaires religieuses, Bouabdallah Ghoulamallah, a vivement r�agi en ordonnant aux membres de son service du protocole de faire �vacuer la salle de ceux qui se sont comport�s de la sorte.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - C�est le directeur des affaires religieuses de la wilaya d�Alger qui a r�agi en premier, en faisant la remarque aux imams qui sont rest�s assis, contrairement � toute l�assistance qui s�est lev�e pour �couter l�hymne national. Cens�e �tre une conf�rence historique � l�occasion de la cl�ture du colloque mensuel destin� aux imams, la rencontre s�est transform�e en un cours sur les bonnes mani�res. �Il n�y a aucun mal � se lever pour �couter l�hymne national. C�est une forme de respect pour la nation et cela ne s�oppose � aucun pr�cepte de l�Islam. Ceux qui ont fait preuve d�un tel comportement s�inspirent d�enseignements et de doctrines qui sont �trangers � nous et � notre religion. Je dirais m�me que c�est une forme d�extr�misme et de d�rive religieuse �, a-t-il martel�. Le ministre qui n�avait pas, au d�but, pr�t� attention � la sc�ne, a mis du temps pour s�en rendre compte. Mais apr�s avoir pris connaissance de l�incident, il a imm�diatement r�agi. En effet, il a ordonn� sur le champ aux membres de son service du protocole d�identifier ceux qui s��taient comport�s de la sorte et de leur faire �vacuer la salle. Finalement, c�est un seul imam, assis dans les premiers rangs, qui a pay� pour tous les autres, car les agents de Ghoulamallah n�ont pu rep�rer tous les fautifs, dont la plupart �taient assis au fond de la salle. Interrog� pour savoir s�il envisageait de prendre des sanctions � l�encontre des imams en question � sachant que la salle est dot�e d�un syst�me de t�l�surveillance et que ces derniers peuvent donc facilement �tre identifi�s � le ministre n�a pas voulu s�attarder sur la question, se contentant de quelques brefs commentaires, certainement pour �viter que l�incident ne prenne une tournure qui aurait provoqu� une pol�mique.
M. M.

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