Mondial : VAN MARWIJK (S�LECTIONNEUR DES PAYS-BAS)
�Notre objectif pas encore atteint�


Le s�lectionneur n�erlandais Bert van Marwijk a estim� au lendemain de la qualification pour les demi-finales aux d�pens du Br�sil (2- 1) que �l�objectif des Pays-Bas n�est pas encore atteint� et qu�il faut ��viter toute forme d�euphorie�.
Avec le recul, que retenir du match contre le Br�sil ?
Durant les vingt premi�res minutes, nous n��tions pas nous-m�mes. Le m�rite en revient au Br�sil qui a fait une tr�s bonne entame de match. Nous voulions d�velopper notre jeu, mettre en place la tactique programm�e mais nous n�y arrivions pas � cause du talent des Br�siliens. Mais nous sommes revenus dans le match, intelligemment. Mes joueurs ont fait preuve d�une mentalit� exemplaire. Globalement, si l�on regarde nos cinq matches, le bilan est positif au niveau de la qualit� du jeu.
Vous avez f�t� ce succ�s ?

Un peu. Nous avons appr�ci� ce moment. De retour � Johannesburg, nous avons d�n� ensemble (hier) soir en regardant les tirs au but du match Uruguay- Ghana.
Eprouvez-vous de la fiert� ?
L�gitimement, je crois. Mais je ne fonctionne pas � la fiert�. J�ai �t� heureux sur le moment mais nous ne sommes encore nulle part. Notre mission n�est pas r�ussie. L�objectif, devenir champions, pas encore atteint. Nous allons maintenant rencontrer un adversaire tr�s dangereux, l�Uruguay, qu�il ne faut pas sous-estimer sous peine de reproduire les m�mes erreurs que dans un pass� r�cent. Evitons toute forme d�euphorie.
Comment jugez-vous cet adversaire ?

Face au Ghana, ils ont combattu et ils ont surv�cu. Comme nous, ils ont m�rit� leur place en demi-finale et ne doivent, en aucun cas, �tre sous-estim�s. Ils ne seront pas au complet pour nous affronter (Luis Suarez et Jorge Fucile seront suspendus, ndlr) mais nous avons nous aussi des suspendus (De Jong et Van der Wiel).
Les attentes sont �normes d�sormais aux Pays-Bas. Est-ce une pression suppl�mentaire ?

Je comprends tout � fait l�euphorie au pays. C�est m�me beau. Mais ce genre de situation s�est d�j� produit par le pass� et les gens avaient ensuite �t� d��us. Il faut prendre le duel face � l�Uruguay tr�s au s�rieux car, mentalement, c�est difficile de se remettre dans le bain apr�s un succ�s contre le Br�sil. Cela fait deux ans maintenant que j�essaie de faire comprendre aux joueurs que pour �tre champions du monde, ils doivent briller dans la r�gularit� sans jamais se rel�cher.

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