La jeune Allemagne aux insolentes offensives affronte l�Espagne et son jeu plein de ma�trise pour une revanche de la finale de l�Euro- 2008 remport�e par la Roja (1-0).

Points forts
Allemagne : apr�s avoir domin� l�Angleterre (4-1) et l�Argentine (4-0), la Nationalmannschaft aborde la douzi�me demi-finale de son histoire avec un maximum de confiance. La jeune (24,9 ans de moyenne d��ge) et talentueuse s�lection assembl�e par Joachim L�w a marqu� treize fois depuis le d�but du tournoi et n�a conc�d� que deux buts. Klose, rel�gu� sur le banc des rempla�ants au Bayern Munich cette saison, a d�j� marqu� quatre fois et peut devenir le meilleur buteur de l�histoire de la Coupe du monde. Autre joueur du Bayern tr�s en vue, Schweinsteiger, impressionnant par sa ma�trise et sa vision du jeu contre l�Argentine.
Espagne : le fameux �toque� ou �tiqui-taca�, jeu en passes courtes, est assur�ment la grande arme de la Roja, sur fond d�h�g�monique possession du ballon. Elle s�appuie sur de grands joueurs � chaque ligne, entre ossature barcelonaise (Puyol-Piqu�, Busquets-Xavi- Iniesta) et cadres madril�nes (Casillas, Sergio Ramos et Xabi Alonso). La d�fense n�a encaiss� que deux buts, et les qualit�s de passe de Xavi, d�acc�l�ration d�Iniesta et de finition de Villa font fr�mir n�importe quelle d�fense. Moins � l�aise face � des �quipes repli�es (comme la Suisse, vainqueur 1-0), les Espagnols ont su apprendre la patience, comme en t�moignent leurs succ�s contre le Portugal et le Paraguay, autres formations tr�s regroup�es.
Points faibles
Allemagne : M�ller est suspendu apr�s avoir re�u contre l�Argentine son deuxi�me avertissement depuis le d�but du tournoi. Il n�a pourtant que 20 ans et sept s�lections, mais le prodige bavarois est l�incarnation de cette Nationalmannschaft sans complexes, presque insolente. L�w a le choix entre Trochowski Kroos, deux redoutables techniciens qui n�ont toutefois pas la pr�sence physique et la confiance de M�ller.
Espagne : la grande m�forme de Torres, inhabituellement lent et maladroit, est jusqu�� pr�sent le gros point noir chez les Espagnols, qui semblent � chaque fois jouer � dix jusqu�au remplacement de l�attaquant de Liverpool en seconde p�riode. L�ger b�mol aussi sur le c�t� gauche de la d�fense, o� Capdevila n�offre pas toutes les garanties de l�arri�re droit Sergio Ramos. Enfin, la Roja pr�f�re les adversaires joueurs et souffre contre ceux qui se replient, car elle s�expose d�autant plus aux contre-attaques.
Joueurs cl�s
Allemagne : la charni�re centrale compos�e de Friedrich et Mertesacker aura fort � faire pour museler Villa, d�autant qu�ils ne sont pas les plus mobiles et rapides. Si Friedrich, qui a v�cu une saison cauchemardesque avec Berlin, rel�gu� en 2e division, r�alise un excellent Mondial, Mertesacker semble monter en puissance apr�s des prestations inqui�tantes contre la Serbie et le Ghana. M�me constat pour le gardien de but Neuer, f�brile jusque-l� et qui n�a commis aucune erreur contre l�Argentine.
Espagne : Villa, meilleur buteur du Mondial (5 buts), cherchera � entretenir sa dynamique: il a marqu� � chacun des quatre derniers matches. La paire Xavi- Iniesta, qui a d�marr� lentement (notamment en raison des p�pins physiques du second), donne d�sormais sa pleine mesure et a montr� qu�elle �tait capable de d�verrouiller les cadenas portugais et paraguayen. Mais la clef est peut-�tre d�tenue par les milieux d�fensifs Xabi Alonso et Busquets, charg�s de bloquer la paire Schweinsteiger-�zil. Les champions d�Europe peuvent aussi compter sur un Casillas qui a retrouv� contre le Paraguay toute son envergure (penalty arr�t� et double arr�t sur la fin)

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