Actualit�s : Les avocats de Oultache r�pondent � ceux de Ali Tounsi

Nous sommes surpris par les d�clarations de Ma�tre Bourayou Khaled et Ma�tre Chena�f Fatima-Zohra concernant les actes de proc�dures entrepris par leurs confr�res ma�tre Belarif et ma�tre Dilem. Ces d�clarations sont r�v�latrices de leur m�connaissance du dossier, une simple lecture des documents leur aurait permis de savoir que la plainte d�pos�e contre le juge d�instruction est fond�e sur des faits av�r�s et v�rifiables d�une part.
D�autre part, le directeur du cabinet du DGSN a, selon ses propres d�clarations devant le juge d'instruction, �imm�diatement inform� le ministre de l�Int�rieur�. Que se sont-ils dit ? Par ailleurs, le rapport d�enqu�te pr�liminaire de la BRI �note la pr�sence du ministre de l�Int�rieur sur les lieux lors de la constatation des faits�. A quel titre s�y trouvait-il ? Voil� des faits av�r�s dans le dossier �trangement ignor� par les avocats de la partie civile qui leur aurait permis de justifier juridiquement leur demande d�audition du ministre de l�Int�rieur au lieu de s�attacher aux d�clarations de ce dernier dans la presse. Leurs appr�ciations, non confraternelles, de la th�se de la d�fense sur la th�orie officielle des �Deux balles dans la t�te� auraient pu �tre �vit�es, si le dossier de l�instruction mis � leur disposition avait �t� s�rieusement consult� ; en effet, le rapport d�enqu�te de la police judiciaire affirme que deux balles de calibre 38 de Smith &Wesson ont �t� retrouv�es dans le bureau du DGSN apr�s �une fouille minutieuse � et qu�une autre balle a �t� extraite du corps du d�funt par les m�decins l�gistes dans la salle d�autopsie �et remise � la police judiciaire�. Arithm�tiquement, et jusqu�� nouvel ordre, cela fait au moins trois balles tir�es par un pistolet Smith & Wesson qui n�en contient que six dans le barillet. Par quelle op�ration du saint esprit a-t-on retrouv� quatre balles non explos�es dans le barillet de cette arme ? Si la pr�occupation de nos confr�res est vraiment la manifestation de la v�rit�, ils devraient s�attacher � plus de rigueur dans l�examen du dossier, pourtant � leur disposition, au lieu de d�nigrer avec autant de d�sinvolture les arguments objectifs tir�s du dossier expos� par les avocats de la d�fense du colonel Oultache.
Belarif Mohand Tayeb, Youcef Dilem

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