Lors de la 32e �dition du Festival international de films de femmes (Cr�teil France), les organisateurs de cette manifestation ont rendu hommage aux femmes africaines �qui ont su mettre leur talent et leur voix au service de leur peuple�.
La fille des Aur�s Houria A�chi a �t� choisie pour figurer parmi les sept dames m�ritant cet hommage, aux c�t�s de Miriam Makeba (� titre postume), Ang�lique Kidjo (B�nin) Sally Nyolo (Cameroun)� Et comme le hasard fait bien les choses, la plus c�l�bre des artistes aurassiens a �t� la vedette de la quatri�me soir�e du 32e Festival international de Timgad, au nouveau th��tre, attirant du beau monde malgr� la concurrence de la finale de la Coupe du monde. A 22h30, Houria se pr�sente sur la sc�ne majestueuse comme le c�dre qui l�a vu na�tre dans ces hauts lieux de la r�volution du 1er Novembre � Arris. L�artiste aurassienne nous pr�sente son nouveau chef d��uvre Raayane el-Khail. Elle d�bute comme le veut la tradition, chez nous dans les Aur�s, par une berceuse. On n�insistera pas sur l��loquence d�A�chi connue � travers le monde, sa gestuelle qui brosse les tableaux de la vie jadis dans les Aur�s et les pas de danse ex�cut�s avec �l�gance et classe. Le public a �t� subjugu�. Youyous et applaudissements nourris saluent la fin de chaque berceuse, romance, m�lodie� Que Dieu sauve les Aur�s en chaoui, Louali raqueb chahba, Raayane el khail, Hali madhrour� Tout le r�pertoire populaire du grand Aur�s retravaill� et auquel le timbre de la voix de Houria a redonn� vie. A chaque genre, elle adapte un timbre cristallin ou chaud, appuy� ou fluide� Mais Houria sait aussi faire vibrer son public comme avec Hazou lemkahel. En bonne professionnelle, elle rend hommage aux rahaba de Yabous dont elle a puis� une partie de ses �uvres. A partir de minuit, Daoudia la Marocaine, qui a pass� la moiti� de son �ge sur sc�ne avec treize ans de ra� et huit ans en style marocain, a invit� d�entr�e le public � la danse avec Allah, Allah, yarabi allah connue dans les stades, pour poursuivre le plus souvent avec du n�importe quoi comme Walou walou houma galou� et m�me les succ�s de feu Hasni comme Sabri, sabri� n�ont pas �t� du go�t de tous. Cette merveilleuse soir�e nous a permis de faire la diff�rence entre le grand art �tudi�, r�fl�chi et bien interpr�t�, et l�art de faire danser les jeunes avec des cris et hurlements.
Houadef Mohamed

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