Actualit�s : BELA�Z � PROPOS DE L�AFFAIRE TOUNSI :
�Le juge d�instruction est libre de convoquer Zerhouni�


Pour le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Ta�b Bela�z, le refus du juge d�instruction charg� du dossier de l�affaire de l�assassinat d�Ali Tounsi de convoquer Zerhouni ne rev�t aucun caract�re �nigmatique, s�il n�a pas jug� son audition n�cessaire.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Bien que le ministre de la Justice, qui a pr�sid� hier une c�r�monie de remise de prix aux d�tenus de l��tablissement p�nitentiaire d�El-Harrach laur�ats du BEM et du bac 2010, ait refus�, au d�part, de se prononcer sur ce qu�il a qualifi� de pol�mique, il a fini par c�der sur insistance des journalistes. �Il y a d�autres questions � aborder qui sont, � mon sens, beaucoup plus importantes que cette pol�mique. Pourquoi ne pas parler plut�t de l�ordre du jour et laisser �a � une autre occasion �, a-t-il lanc�, avant de finir par l�cher le mot. La responsable de la cellule de communication de Ta�b Bela�z, qui �tait venue environ une heure avant son ministre, avait pourtant pr�venu les journalistes, les invitant � ne pas aborder les questions sortant de l�ordre du jour, notamment celles qui �f�chent�. Mais rien n�y fit, tant la curiosit� d�passait largement la raison. Ainsi, le ministre, qui pensait que tout �tait d�j� scell�, a �t� pris de court et a fini par se prononcer sur la question qui �tait sur toutes les l�vres : �Le juge d�instruction est libre de convoquer qui il veut ou de ne pas le faire s�il ne le juge pas n�cessaire, sans toutefois oublier qu�il est soumis aux dispositions du code de proc�dure p�nale.� Pour rappel, le magistrat charg� du dossier de l�affaire de l�assassinat de d�Ali Tounsi avait refus� la demande de Khaled Bourayou, avocat de la partie civile (famille du d�funt), d�auditionner l�ex-ministre de l�Int�rieur, Noureddine Yazid Zerhouni, actuellement vice-Premier ministre. Ce refus, selon les r�centes d�clarations de l�avocat de la famille Tounsi, serait d� au fait que le juge d�instruction n�avait pas jug� n�cessaire cette audition. �Nous sommes face � une justice de puissants et il y a une volont� de fermer le dossier sans que toute la v�rit� ne soit d�voil�e�, a-til martel� il y a quelques jours lors d�une br�ve conf�rence de presse donn�e � Alger, tout en se demandant pourquoi ce refus puisque Zerhouni lui-m�me s�est dit disponible pour t�moigner. Le ministre de la Justice, visiblement agac� par l��vocation de tous ces d�tails et l�insistance des journalistes, d�clarera : �Je ne veux pas rentrer dans cette pol�mique. S�il se trouve quelqu�un insatisfait du jugement qui sera rendu, qu�il fasse appel.�
M. M.

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