Actualit�s : LE COORDINATEUR DE LA LUTTE ANTITERRORISTE AUPR�S DU D�PARTEMENT D��TAT AM�RICAIN :
�Nous n�avons nullement l�intention de d�ployer des troupes dans le Sahel, encore moins en Alg�rie�


Le coordinateur de la lutte antiterroriste aupr�s du d�partement d�Etat am�ricain, M. Daniel Benjamin, a d�clar� hier lors d�une conf�rence de presse organis�e au si�ge de l�ambassade des Etats-Unis � Alger en marge de sa visite qui s�ach�vera aujourd�hui, que son gouvernement n�a nullement l�intention de d�ployer des troupes dans la r�gion du Sahel, encore moins en Alg�rie.
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - �Nous n�avons pas de troupes dans la r�gion et nous n�organisons pas d�op�rations. Or, nous n�avons re�u aucune demande pour prendre part � une op�ration dans la r�gion et je n�imagine pas, sur un autre plan, que l�Alg�rie pourrait un jour formuler une demande pareille�, assurera-t-il. M. Benjamin a estim� que l�Alg�rie est, plut�t, un pays capable d�assurer sa s�curit� et que les Etats-Unis en tant que partenaires ne peuvent qu�apporter de l�assistance technique. Une assistance qu�il souhaite orienter vers la formation. �Nous consid�rons que la formation est la meilleure m�thode de coop�ration entre nos deux pays, car elle nous assure un feed-back qui nous permet de bien comprendre nos interlocuteurs�, expliquera-t-il. Il ajoutera que son gouvernement soutient l�initiative des pays de la r�gion � installer un �tatmajor pour coordonner la lutte antiterroriste et qu�il est pr�t � les aider dans leur entreprise. �En fait, nous sommes en attente des d�tails de ce projet pour pouvoir formuler l�aide que nous pouvons nous apporter �, dira-t-il Et de pr�ciser que l�id�e du d�placement du si�ge de l�Africom (sis � Stuttgart en Allemagne) en Afrique du nord �n�a jamais �t� mise sur la table�. M. Benjamin, qui eu � s�entretenir avec M. Kamel Rezzag Bara, conseiller du pr�sident de la R�publique, et avec le SG du minist�re des Affaires �trang�res M. Boudjema� Dilmi, a indiqu� que les entretiens ont port� sur la coop�ration dans le domaine de lutte antiterroriste et a �galement lou� les efforts d�ploy�s par l�Alg�rie dans ce sens. En la mati�re, il d�clarera que son gouvernement appr�cie les efforts consentis par l�Alg�rie, l��radication du ph�nom�ne dans toute la r�gion, un pays qui affiche, selon ses termes, de la volont� pour le juguler et dont il dispose de capacit�s �normes en mati�re de lutte antiterrorisme. Et tout en qualifiant de �barbare� l�assassinat de l�otage fran�ais dont la lib�ration fut l�objet d�une op�ration militaire men�e conjointement par les arm�es mauritanienne et fran�aise, il soulignera que l�activit� terroriste est �inadmissible� au Sahel car, ajoutera-t-il, elle constitue une menace pour la s�curit� de toute la r�gion. Sur un autre plan, le m�me responsable a r�it�r� la position de son gouvernement s�agissant du paiement des ran�ons en contrepartie de la lib�ration d�otages. A ce sujet, il appuiera �galement la position de l�Alg�rie : �Sur cette question, les gouvernements am�ricain et alg�rien sont tout � fait d�accord et il ne faut jamais accepter des concessions au profit des terroristes, car ces ran�ons contribuent � financer le terrorisme. Et que le paiement des ran�ons n�est pas la bonne m�thode en la mati�re et que beaucoup de pays qui refusent de le faire ont vu, avec le temps, le nombre de prises d�otages r�duit.� M. Benjamin a n�anmoins avou� avoir �voqu� la question des droits de l�homme avec les responsables alg�riens dans le sillage de leurs entretiens sur la coop�rations en mati�re de lutte antiterroriste : �Nous consid�rons qu�il faut faire valoir le droit dans cette lutte. Nous avons exprim� que les terroristes doivent b�n�ficier du traitement qui doit et qu�ils auront droit � des proc�s �quitables comme les autres criminels et puis, ce sont des criminels en fait.� Il convient enfin de noter que M. Daniel Benjamin s�est refus� � commenter l�op�ration men�e par les arm�es mauritanienne et fran�aise dans le nord du Mali et que certaines sources affirment que l�op�ration s�est d�roul�e sur la base de renseignements fournis par les Am�ricains. �Je n�ai pas � commenter le travail des services de renseignements et en ce qui concerne l�op�ration elle-m�me, je laisse le soin aux Mauritaniens�, conclura-t-il en substance. Aujourd�hui, M. Daniel Benjamin s�entretiendra avec le ministre d�l�gu� aupr�s du ministre de la D�fense et le commandant de la Gendarmerie nationale MM. Abdelmalek Guena�zia et Ahmed Bousteila.
L. H.

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