R�gions : B�CHAR
Le courant ne passe pas


C'est le cas de le dire. Plusieurs quartiers de la ville sombrent dans le noir durant la nuit. Il est loin le temps o� les responsables intervenaient �nergiquement pour r�tablir la situation.
Une situation qui pose, actuellement, un r�el probl�me de s�curit�. A Ha� Mezarif, par exemple, cela fait plusieurs jours maintenant que l'�clairage public ne fonctionne plus, notamment au niveau de �la rue du Plateau�, aux environs de la mosqu�e, tr�s fr�quent�e pendant ce mois sacr�. La route qui m�ne vers B�char-Djedid, l'un des quartiers les plus chauds de la capitale de la Saoura, est, elle aussi, dans le noir, depuis plusieurs semaines, en raison de travaux. En plus du manque d'�clairage, des d�blais sont expos�s au milieu de la chauss�e, r�duisant dangereusement les man�uvres des milliers d'automibilistes qui utilisent cet itin�raire pendant la journ�e et encore davantage durant la nuit. Ha� El-Badr ou �600�, comme l'appellent les B�charis, un quartier o� habite la grande partie de la nomenklatura locale, n'est pas mieux loti. Les trois quarts des rues de ce grand quartier se retrouvent dans le noir, d�s la tomb�e de la nuit. Ici, les pi�tons circulent parfois gr�ce � la lumi�re des devantures des magasins et l� o� il n'y a pas de magasin, on confie son �me � Dieu. Les risques de tomber dans un trou ne sont pas �cart�s. A B�char, il faut le signaler, certains regards, situ�s au milieu de la rue, sont parfois bouch�s par des riverains � l'aide de fatras h�t�roclites ou carr�ment se trouvent sans tampon (couvercle). A Debdaba, c'est la m�me chose, de nombreuses rues ne sont pas �clair�es. Sur la route de Kenadsa (18 km), plusieurs dizaines de milliards ont �t� investis, en 2008, dans un �clairage qui n'a jamais fonctionn�. Il faut, cependant, signaler que des ouvriers de l'APC sont constamment dans la rue, sous un soleil de plomb, en train de colmater les br�ches sur des poteaux �lectriques � travers les diff�rents endroits de la ville, mais sans r�sultat durable. Ils sont souvent contraints de revenir sur les lieux, quelques jours seulement apr�s, pour proc�der � d'autres r�parations. La question de ces ampoules qu'on change r�guli�rement et qui co�tent, selon certains, des fortunes � l'APC, est largement comment�e par des citoyens. �Le probl�me de l'�clairage public de B�char dure depuis une �ternit� et aucun responsable de ceux qui ce sont succ�d� n'a os� chercher les causes r�elles de ces r�currentes d�faillances ni faire un diagnostic s�rieux pour r�tablir la situation d'une mani�re s�rieuse et d�finitive. Le citoyen a le droit de se poser des questions. Des sommes faramineuses ont �t� d�pens�es dans ce secteur au cours des ann�es 2000. On doit lui donner les explications n�cessaires. Sinon il faut recourir � une enqu�te, pour nous permettre de sortir par la grande porte�, vocif�re un �lu qui veut se d�marquer de ses pairs. Il est vrai que la rue commence � se poser des questions li�es, entre autres, � l'�clairage public. Les all�gations avanc�es par certains membres d'associations sur les d�penses de l'APC, dans le domaine de l'�lectricit�, sont d�menties par cet �lu. Pour lui, �les chiffres cit�s sont, enti�rement, fantaisistes et ne refl�tent gu�re la r�alit�, ajoutant : �Je recommande vivement aux responsables de l'APC d'organiser une rencontre avec la presse pour �clairer le citoyen.�
Lies Mourad

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