Actualit�s : �LECTRICIT� ET CARBURANTS
Vers une hausse des tarifs


Les pouvoirs publics envisagent-ils la r�vision des tarifs de l��lectricit� et des carburants ? Un questionnement permis � la lecture du communiqu� sanctionnant la r�union d��valuation du secteur de l��nergie et des mines dont le premier responsable a �t� re�u lundi par le pr�sident de la R�publique.
Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) -Ainsi, le chef de l�Etat estime que �la sauvegarde de la viabilit� de l'entreprise publique commande que son produit soit r�mun�r� objectivement pour lui �viter des difficult�s financi�res, et pour repousser les trafics et contrebande nourris par des prix sous-�valu�s�. En pr�nant une r�mun�ration objective du produit de l�entreprise publique, M. Bouteflika donne-t-il l�aval � une r�vision des tarifs de l��lectricit� ? Une r�vision longtemps formul�e vainement par la Soci�t� nationale de l��lectricit� et du gaz, Sonelgaz, non cit�e au demeurant dans le communiqu�, engag�e dans des investissements colossaux mais en butte aux contraintes de financement. Et en appelant � repousser les trafics et contrebande, des ph�nom�nes nourris par des prix sous-�valu�s et dont p�tit la soci�t� nationale de commercialisation des produits p�troliers Naftal, non cit�e �galement, le pr�sident de la R�publique laisse- t-il entendre une r�vision des prix des carburants ? Et d�autant que le chef de l�Etat consid�re que �l�Etat doit �tudier et agr�er le d�veloppement des entreprises du secteur et l�usage de ses ressources�. En ce sens, M. Bouteflika a instruit le gouvernement de veiller � la valorisation des entreprises publiques ou mixtes, �une responsabilit� qui ne saurait souffrir aucune exception�, rel�ve-t-il. En notant dans ce contexte que les capacit�s de production enregistreront, indique le communiqu�, �une forte expansion � moyen terme, � travers la r�alisation de nouvelles centrales pour une capacit� globale de plus de 4 000 m�gawatts, � l�effet de r�pondre � la hausse de la demande nationale avec une r�serve ad�quate de capacit� sur la p�riode�. En outre, le communiqu� rel�ve que �l�expansion significative du r�seau national de transport et de distribution de l'�lectricit� et du gaz durant les derni�res ann�es sera poursuivie sur la p�riode 2010- 2014, par la r�alisation de 14 000 km par an de lignes d'�lectricit� et de 9 300 km par an de canalisations de gaz naturel�.
C. B.

D�VELOPPEMENT DES �NERGIES NOUVELLES ET RENOUVELABLES
Quid du nucl�aire ?
Le d�veloppement des �nergies nouvelles et renouvelables est incontournable, selon le chef de l�Etat qui a demand� l��laboration d�un �v�ritable programme d�action� dans ce domaine. �J�en attends la pr�sentation d'un v�ritable programme d'action, tout en pr�cisant, d�s � pr�sent, que les propositions qui en seront retenues b�n�ficieront d'un appui financier public appropri�, affirme le pr�sident de la R�publique. Certes, l'Etat poursuit la mise en place des moyens institutionnels et financiers, rel�ve le communiqu�. Voire, un programme � moyen terme d'�lectricit� d'origine renouvelable, d'une capacit� globale de pr�s de 200 m�gawatts (MW), est lanc�, comprenant la r�alisation de 3 centrales solaires, dont une en voie d'ach�vement. N�anmoins, aucune allusion n�a �t� faite concernant le d�veloppement de l��lectronucl�aire. En rappelant qu�un projet de loi est en cours de maturation depuis des mois dans le domaine de l�utilisation de l��nergie nucl�aire � des fins civiles. Par ailleurs, les pouvoirs publics misent sur le renforcement de l�efficacit� �nerg�tique et la rationalisation de la consommation d��nergie. Selon le communiqu�, �le secteur pr�voit le renforcement du programme de ma�trise de l'�nergie, qui comprend notamment une introduction plus significative de la lampe basse consommation (LBC) au niveau des m�nages, la promotion du chauffe-eau solaire, ainsi que la r�alisation de logements � haute performance �nerg�tique�.
C. B.

INDUSTRIES P�TROCHIMIQUES
Bouteflika appelle � r��valuer les projets
Le pr�sident de la R�publique demande �une r��valuation des projets d�industries p�trochimiques, en tenant compte de leur capacit� � g�n�rer une industrie en aval, et de la valorisation la meilleure de la rente gazi�re disponible�. D�autant, indique le communiqu� final, que �le secteur a poursuivi la r�alisation de grands projets de p�trochimie de base, d'unit�s de liqu�faction, ainsi que la r�habilitation de l'outil de raffinage et son expansion afin de r�pondre en particulier � la demande du march� int�rieur en carburants�. Et que �l'activit� aval conna�tra un r�el d�ploiement durant les prochaines ann�es, � travers notamment la r�alisation de nouvelles unit�s�.
C. B.

HYDROCARBURES
Bouteflika appelle � intensifier la recherche et l�exploration
Les efforts dans la recherche et l�exploration des hydrocarbures � travers le pays doivent �tre intensifi�s selon le pr�sident de la R�publique. En ce sens, M. Bouteflika appelle � �investir davantage d'efforts et de ressources dans la valorisation de nos potentiels en hydrocarbures �. Et d�autant que les perspectives de d�veloppement � moyen terme de l'amont p�trolier montrent que la production nationale d'hydrocarbures conna�tra un rythme de croissance, refl�tant l'effort d'optimisation de l'exploitation des gisements. Cette croissance de la production primaire d'hydrocarbures sera accompagn�e, rel�ve le communiqu�, par le confortement et l'expansion des grandes canalisations de transport, notamment du gaz naturel, pour r�pondre � la forte hausse attendue de la demande int�rieure et � l'augmentation des capacit�s d'exportation.
C. B.

EXPLOITATION DES R�SERVES DE FER ET DE PHOSPHATE
Bienvenue � l�apport des partenaires �trangers
L�apport de partenaires ext�rieurs de haut niveau est le bienvenu pour l�exploitation des importantes r�serves de fer et de phosphate, dont une forte croissance de la production est attendue. C�est ce que recommande le chef de l�Etat qui estime que �nous devons relancer fortement la prospection des richesses mini�res qui est une mission de service public�. Ainsi, il appelle � mobiliser des financements nationaux et encourager l�apport de partenaires ext�rieurs. Et d�ordonner l�exploitation rationnelle du potentiel minier �pour ce qu'il offre comme emploi, ce qu'il g�n�rera comme activit�s en aval, et ce qu'il repr�sentera comme apport � nos exportations �. En relevant, lors de la r�union d��valuation, les progr�s accomplis ces derni�res ann�es, dans la mise en place d'un groupe national d'exploitation mini�re et la cr�ation d'un �tablissement sup�rieur de formation mini�re.
C. B.

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