Actualit�s : JUSTICE
Un an de prison ferme contre le DG du port d�Oran


Une semaine apr�s le proc�s de l'affaire li�e � une transaction fictive entre l'Entreprise portuaire d'Oran (EPO) et un op�rateur priv�, tenu devant le tribunal correctionnel d'Oran, une affaire qui avait d�fray� la chronique fin 2009, suite � une plainte d�pos�e par le DG de l'EPO lui-m�me aupr�s de la Brigade �conomique et financi�re (BEF) d'Oran, apr�s la d�couverte, par le commissaire aux comptes de l'entreprise, d'un trou financier dans la tr�sorerie d'un montant avoisinant 700 millions de centimes, le juge a prononc� hier son verdict dans cette affaire.
Ainsi, le directeur g�n�ral du port d�Oran, qui comparaissait dans cette affaire en �tant sous contr�le judiciaire, accus� pour �n�gligence ayant entra�n� la dilapidation de deniers publics� et contre lequel une peine d'un an de prison ferme avait �t� requise par le parquet, s�est vu condamner par le juge � un an ferme. Concernant les deux autres accus�s, contre qui le repr�sentant du minist�re public avait, pour rappel, requis 5 ans d'emprisonnement, il s�agit notamment du caissier de l'EPO et du g�rant d'une SARL priv�e sp�cialis�e dans la commercialisation de parebrise, tous deux poursuivis pour les chefs d'accusation de �dilapidation de fonds publics et complicit�, le juge a d�cid� d�une peine de trois ans d�emprisonnement pour chacun. Tous deux sont en prison depuis le d�but de cette affaire. Pour rappel, l�affaire a vu le jour suite � l��tablissement d�ordres de virement, d'un montant total de pr�s de sept millions de dinars, qui avaient �t� sign�s par le premier responsable du port d'Oran pour le compte de ladite SARL, sans prendre le soin de v�rifier si la commande avait �t� r�ceptionn�e. En effet, selon le dossier d'accusation, l'argent a �t� bel et bien vir� au profit du fournisseur sans que le port r�ceptionne le moindre lot de la marchandise concern�e. Une quatri�me personne, condamn�e �galement � trois ans ferme, est impliqu�e dans cette affaire. L�accus� en fuite avait jou� le r�le d'interm�diaire dans cette transaction mont�e de toutes pi�ces. Il court toujours avec les 700 millions de centimes qu'il a encaiss�s sur le compte de la SARL priv�e en question.
Amel B.

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