La pr�sidence afghane a accus� hier les soci�t�s priv�es de s�curit� d'appartenir � la �mafia �conomique� qui s'est constitu�e en Afghanistan � cause des �contrats de corruption � favoris�s par la communaut� internationale.
�Nos partenaires internationaux ont cr�� les conditions pour que certaines personnes deviennent incroyablement riches. Certaines personnes constituent une mafia �conomique en Afghanistan�, a d�clar� le porte-parole du pr�sident afghan Hamid Karza�, Waheed Omer. �Parmi elles, les soci�t�s priv�es de s�curit� qui gagnent des milliards de dollars en contrats et menacent la paix en Afghanistan�, a ajout� M. Omer. M. Karza� a ordonn� samedi dernier � son gouvernement d'�tablir la liste des soci�t�s priv�es de s�curit� op�rant en Afghanistan, premi�re �tape du processus menant � leur interdiction totale d'ici la fin de l'ann�e. 52 soci�t�s, afghanes et internationales, sont enregistr�es, un secteur florissant qui emploie officiellement 26 000 personnes, mais pourrait faire travailler 40 000 personnes. Ces soci�t�s �trang�res ou afghanes travaillent avec les forces internationales, le Pentagone, la repr�sentation de l'ONU, les ambassades, les entreprises charg�es de g�rer les milliards de dollars d'aide internationale, les ONG et les m�dias occidentaux. Elles assurent notamment la s�curit� des convois ou des chantiers de construction dans le pays. Dans une interview � la cha�ne am�ricaine ABC, le pr�sident Karza� a estim� qu'elles constituent �un obstacle� au d�veloppement de la police et de l'arm�e, notamment en recrutant les meilleurs �l�ments. Ces soci�t�s, �trang�res ou afghanes constituent un �gaspillage de dollars�, de m�me qu'�un grave obstacle � la croissance des institutions afghanes de s�curit�, la police et l'arm�e�, a d�clar� M. Karza�. �Elles repr�sentent un syst�me de s�curit� parall�le au gouvernement afghan�, qui a donc d�cid� leur d�mant�lement d'ici la fin de l'ann�e, a-t-il ajout�, pointant �la corruption� qu'elles g�n�rent, �les pillages et les vols�, ainsi que le harc�lement� men� contre la population. Certaines de ces soci�t�s se transforment m�me �en groupes terroristes la nuit�, a ass�n� le chef de l'Etat afghan, sans donner de nom.

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