Culture : CHANSON KABYLE DE L��MIGRATION Zayen en tourn�e � B�ja�a, Bouira et Tizi-Ouzou
Les nombreux fans de Zayen, ce jeune loup de la chanson moderne kabyle �tabli � Baden Baden, en Allemagne, et qui a fourbi ses armes dans sa kabylie profonde, sont g�t�s. Leur idole se produira dans les trois capitales de la Kabylie,
B�ja�a, Bouira et Tizi-Ouzou � partir de d�but septembre. Le 3
septembre, il sera l�h�te de la maison de la culture de Bouira, le 5 �
A�t- Bouaddou, le 6 il se produira � la maison de la culture Mouloud-
Mammeri de Tizi-Ouzou et le 8 septembre � la maison de la culture de la
capitale des Hammadites, B�ja�a. Zayen qui compte actuellement un
r�pertoire de trois albums ( Ayimawlanis, ughaled et Baden Baden) a �t�
r�v�l� au grand public par la chanson Baden Baden, une �mouvante
histoire d�amour entre un jeune soldat kabyle d�serteur mobilis� durant
la Seconde Guerre mondiale pour aller se battre en Allemagne et une
jeune Allemande avec laquelle il est rentr� au pays. Zayen qui a donn�
de nombreux concerts � Paris s�est �galement produit au Maroc et en
Turquie dans le cadre des �changes interculturels. Il est de tous les
rendez-vous culturels et humanitaires. Ces �changes et les contacts avec
d�autres publics lui ont permis de se frotter � diverses cultures et
donc de se forger un style inspir� des rythmes universels tout en
restant fid�le � une ligne musicale qui ne sacrifie en rien
l�originalit� de la chanson kabyle. Son clip Baden Badenr�alis� en
Allemagne est consid�r� comme celui de l�ann�e 2009, tout comme le film
documentaire Zayen de Lemsella en Kabylie � Baden Baden. Servi par un
look d�enfer, une voix qui lui permet d�alterner dans les gammes et une
bonne culture musicale, Zayen se positionne pour �tre un chanteur sans
fronti�res qui porte haut l��tendard de sa Kabylie. Ne pouvant se
produire avec son groupe, il sera accompagn� par un orchestre de
Tizi-Ouzou : Yacine � la batterie, Idir � la guitare �lectrique, (neveu
de Mohia), Ferhat � la basse, Jugurtha au clavier et Rabah � la
derbouka.
S. Hammoum
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