R�gions : � QUELQUES JOURS DE L�A�D � MOSTAGANEM
Un brin de joie au prix fort


L�A�d se profile au grand bonheur des petits enfants, impatients de se d�couvrir un nouveau �look� que seules les f�tes peuvent mettre en �vidence.
Plus que quelques jours et l�A�d El-Fitr sera parmi nous, au terme d�un mois p�nible au sens large du terme : le sacrifice qu�impose notre religion s�est retrouv� rel�gu� au second plan par le poids des traditions qui veulent que, m�me d�munis, les gens trouvent les moyens pour d�penser un peu plus, s�offrir un mode de vie sup�rieur � la normale, du moins l�espace du Ramadan. Voil� que l�A�d s�annonce, apportant son lots de bonus � s�offrir : nos enfants doivent �tre par�s de leurs plus beaux atours ce jour-l�. Les commer�ants, dont certains font dans le multiservice (bouffe et fringues), ne ratent pas l�occasion pour embellir leurs boutiques, alors que les trabendistes occupent les placettes de la ville pour �taler leurs marchandises �made in� provenant du Maroc (et dire que les fronti�res sont ferm�es), de Syrie, de France, d�Espagne ou d�ailleurs. Tous les go�ts doivent, en principe, �tre satisfaits. Les gosses, les moins jeunes et m�me les gens �g�s trouvent chaussure � leur pied, pantalon � leur tour de taille, chemisier � leur tour du cou, etc. Les femmes, plus obnubil�es par les couleurs fantaisistes et surtout le style dernier cri ne doivent pas �tre d��ues. La d�ception de tous, ou plut�t de la grande majorit�, trouve son origine dans les prix parfois exorbitants qui sont affich�s. Une salopette d�un enfant de 4 ans co�te jusqu�� 2 800 DA, un costume jean (ou se qui semble en �tre un) est index� � 3 000 DA, tandis que les prix des chaussures �made in� oscillent entre 1 600 et 2 4 00 DA. Les ensembles pour filles, import�s de Syrie, sont vendus � 3 600 DA (moyenne). Le client a le droit de n�gocier le prix du produit. Il a �galement la latitude de se rabattre sur les produits locaux, mais, comble de malheur, n�a pas les moyens de contenter son monde. Un p�re de famille ayant 6 enfants, l�a�n� a 16 ans et le benjamin 2 ans, ne soufflera pas mot quand, en mettant le pied chez un marchand de chaussures (pourtant locales), il s�apercevra que pour �r�nover� le parc de chaussures des six enfants, il lui faudrait 5 000 DA environ. �Je sais que mes enfants (trois l�accompagnaient ce jour) ne seront pas totalement satisfaits ; mais que voulezvous, j�ai d� retirer de l�argent que j�ai d�pos� � la Cnep en vue d�obtenir une aide pour un logement pour ne pas manquer aux obligations du Ramadan et de l�A�d�, nous lancera-t-il avant de conclure : �Nous vivons au jour le jour sachant que le Bon Dieu nous r�serve le meilleur pour l�audel�. Telle est ma profonde conviction, et j�en fais un code de bonne conduite.�
A. Bensadok

Les brigades d�intervention de la DCP � pied d��uvre
La Direction de la concurrence et des prix (DCP) de la wilaya de Mostaganem a effectu�, selon le bilan de la premi�re d�cade du mois de Ramadan, un contr�le tous azimuts qui a touch� tous les commerces.

Dans le domaine du contr�le de la qualit�, les brigades de la DCP ont accompli un �norme travail en parcourant la vaste contr�e de la wilaya qui a totalis� 305 interventions et se sont sold�es par quelque 50 proc�s-verbaux et une fermeture propos�e. Des mises en demeure ont �t� �tablies ainsi que le pr�l�vement d��chantillons pour des fins d�analyses. En outre, de nombreuses saisies ont �t� op�r�es dont la plus importante concerne 828 000 produits alimentaires impropres � la consommation. En mati�re de r�glementation des prix, les brigades de la DCP ont agi pour mettre � ex�cution un tas de poursuites � l�encontre des contrevenants. 396 interventions ont ainsi permis de dresser 71 proc�s-verbaux et de proposer 7 fermetures. Le constat de ces infractions concerne l�exercice de l�activit� commerciale sans registre du commerce ainsi que le d�faut de facturation.
A. B.

Un jeune homme d�capit�
Du jamais vu � Mostaganem, un �l�ment du groupe de nomades appel� dans le jargon populaire �hammer �, demeurant au quartier chaud d�El-Houria, a d�capit� sauvagement un autre � l�aide d�une faucille. Une dispute a �clat� entre des individus formant cette tribu, et apr�s les insultes des antagonistes au nombre de cinq, l�un d�eux a froidement tranch� la t�te d�un autre. Les �l�ments des services de s�curit� ont accouru pour ma�triser les forcen�s qui ont tous �t� conduits au commissariat. Pr�sent�s devant le magistrat instructeur, ils ont �t� plac�s sous mandat de d�p�t et seront jug�s par la cour criminelle.
A. B.

Un voleur de voiture arr�t�
Durant la journ�e de jeudi dernier, au niveau des halles de Souk ellil, un homme �g� de 27 ans a gar� un v�hicule de marque Toyota Hillux. Le contr�le de routine du v�hicule par la brigade de gendarmerie s�est av�r� concluant : il s�agit d�un v�hicule vol�. Le conducteur a �t� arr�t� sans r�sistance, il avait, aussi, en sa possession le portable du propri�taire du v�hicule. Le jeune homme a reconnu les faits. Il a �t� incarc�r� en attendant sa comparution devant le tribunal des flagrants d�lits.
A. B.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/08/30/article.php?sid=105272&cid=4