Le cimeti�re du chef-lieu de la wilaya de Souk-Ahras est devenu sujet de pr�occupation pour les citoyens qui d�sesp�rent de voir une solution arriver.
A chaque enterrement d�un Souk- Ahrassien, la question se pose : comment agrandir ce site ? La cr�ation d�un autre s�impose-t-elle ? Comment assurer l�entretien de l�unique cimeti�re existant dont l��tat de d�gradation continue alors que personne ne bouge le petit doigt. Ce cimeti�re datant de l��re coloniale est tellement exigu que ses capacit�s d�accueil ont atteint un point de saturation tel que les familles sont contraintes dans la majorit� des cas � l'excavation des tombes de leurs a�eux pour y enterrer leurs morts. De plus, l��tat de la majorit� des tombes est frappant : s�pultures d�fonc�es, d�autres �croul�es faute de travaux de consolidation, all�es impraticables... Le probl�me de surveillance est n�glig� � tel point que des troupeaux entiers d�ovins sont constamment en vadrouille aux abords des tombes. Bien plus grave, en dehors du mois de Ramadan, des groupes d'ivrognes viennent, le soir venu, se saouler en toute qui�tude sans parler des sc�nes obsc�nes. Jadis, ce cimeti�re �tait tr�s �loign� du centre-ville, mais l�accroissement tr�s rapide de la population et la cr�ation de nouvelles cit�s aux alentours imm�diats ont fait que ce cimeti�re se trouve au centre de la zone urbaine et n�a plus aucune possibilit� d'extension. Les citoyens envisagent d'ores et d�j� la cr�ation d�une association de protection et de respect de la m�moire des morts. De multiples solutions sont envisag�es pour r�soudre ce probl�me. Pourquoi pas �riger un nouveau cimeti�re sur un sol plat � l�instar de celui de la wilaya de Oum-El-Bouaghi et A�n-Be�da ? Il faut le dire, les Souk-Ahrassiens s��tonnent que les autorit�s concern�es n�aient pas pens� � ce jour � se pencher sur ce probl�me. Certes, les terrains sont devenus un denr�e rare de nos jours mais il est urgent que les responsables concern�s mettent la main � la p�te pour trouver une solution � ce probl�me qui interpelle la conscience de tous.
Barour Yacine

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