Monde : PRISE D�OTAGES FRAN�AIS PAR L�AQMI
Le peu d�allant de Bruxelles � surench�rir


Evidemment, les �tats membres de l�Union europ�enne d�clarent leur �solidarit� et leur �mobilisation � face � l�enl�vement des employ�s d�Ar�va, notamment des cinq Fran�ais. Pourtant, le tout ne baigne pas dans l�huile entre Bruxelles et Paris sur cette question.
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
D�s l�intronisation de M. Sarkozy � l��lys�e, l�Union europ�enne, beaucoup plus nuanc�e qu�il n�y para�t sur l�interpr�tation � donner aux th�ses am�ricaines sur la lutte antiterroriste, a vu d�un mauvais �il le harc�lement, corps, biens et �me, de la France dans le camp des ultras am�ricains. �Heureusement, nous a r�v�l� une source diplomatique tr�s au fait des approches s�curitaires europ�ennes, pour l�Europe et pour la paix dans le monde que le duo Sarkozy-Kouchner n�a pas rencontr� l�Am�ricain G. Bush pour l�exercice de ses fonctions �. Il est vrai qu�Obama a temp�r�, de beaucoup, les ardeurs guerri�res du sarkozysme et des choix trop proisra�liens de son relex, Bernard Kouchner. Concernant le Sahel ou l�AQMI, d�s l�entame de la strat�gie fran�aise sur le terrain, Bruxelles a compris � et �mis par les canaux traditionnels les r�serves ad�quates � les limites de la conception de la France. On ne peut, d�cemment, pr�tendre lutter contre Al Qa�da et vouloir isoler l�Alg�rie. Le pays le plus important de la r�gion, et surtout, le plus exp�riment� dans la lutte antiterroriste. Il est vrai que ces derniers jours, Paris semble revenir � des fondamentaux plus r�alistes, mais n�est-ce pas, d�j�, trop tard pour la France dans la r�gion ? Avec une diplomatie r�duite � une peau de chagrin, confondant all�grement l�int�r�t de la France et l�int�r�t d�Isra�l, des services charg�s du ou des renseignements tirant � hue et � dia. Certains pr�ts � payer ran�on rubis sur l�ongle et d�autres � en d�coudre, sur-le-champ... Paris ne g�re pas bien l�affaire. Les derni�res d�clarations des hauts responsables hexagonaux � on a pris soin de laisser le seul Kouchner s�exprimer � laissent pantois. Paris serait � la recherche d�interlocuteurs ou de relais qui l�aideraient � contacter les ravisseurs. Ce qui signifie, tout simplement, que le renseignement fran�ais dans le pays du Sahel est hors jeu. Pour un pays qui avait des ann�es lumi�res d�avance sur les partenaires de la r�gion, cela a de quoi laisser m�dus�. Paris ne sait plus � quel ravisseur se vouer et Bruxelles ne sait pas comment lui venir en aide.
A. Z.

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