Un autre coup dur pour la wilaya de B�char qui, malheureusement, se d�bat ces derni�res ann�es dans des affaires � rebondissement. Le verdict du proc�s des membres du comit� des march�s de la wilaya, prononc� ce mardi, a litt�ralement assomm� l�administration, d�j� �prouv�e par une certaine stagnation.
Le directeur des travaux publics, l�un des rares secteurs dynamiques de la wilaya, a �cop� de 3 ans de prison ferme. Celui du logement et des �quipements publics (DLEP), un jeune responsable plein d��nergie, a �t� condamn� � une ann�e d�emprisonnement et 18 mois ont �t� retenus contre le DPAT (directeur de la planification et de l�am�nagement du territoire) qui semblait totalement abattu � la sortie du tribunal. Deux chefs de service ont �galement �t� condamn�s lors de ce proc�s. Toutes ces personnes ont d�cid� de faire appel. Leur tort est d�avoir assist� � une r�union du comit� des march�s et approuv�, sans discernement, des march�s publics truqu�s pr�sent�s par leurs coll�gues de la Direction de l�hydraulique, tous incarc�r�s actuellement. Ces affaires ont co�t� des dizaines de milliards au Tr�sor public et permis � certains responsables v�reux et entrepreneurs corrompus d�accumuler de grosses fortunes en l�espace de quelques semaines. Ce proc�s concerne les march�s de trois murs de protection r�alis�s par la Direction de l�hydraulique dans les da�ras de Lahmar, Kerzaz et B�ni-Ounif. A la lecture de l�arr�t de renvoi, c��tait un v�ritable fiasco financier pour la wilaya. Une expertise avait �valu� le co�t r�el de ces trois murs � moins de 8 milliards de centimes au lieu des 29 d�bours�s par le Tr�sor. L�affaire dite des cadres de l�hydraulique a entra�n� la condamnation d�une quarantaine d�individus entre cadres de l�administration et entrepreneurs et bris� la carri�re professionnelle de plusieurs jeunes cadres qui voyaient d�j� la vie en rose.
Lies Mourad

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