R�gions : RELIZANE
Les urgences en de�� des attentes


Le service des urgences de l��tablissement hospitalier public Mohamed-Boudiaf du chef-lieu de Relizane est d�pass�. Afin d�y voir plus clair et de s�assurer des plaintes des uns et des autres (malades et m�decins), on a d�cid� de se rendre sur les lieux � 4h. Notre premi�re visite nous a fait d�couvrir deux files d�attente devant les deux cabinets (soins m�dicaux et soins chirurgicaux).
Des sources hospitali�res nous font savoir que cela est d� � l�heure de rel�ve soit une demi- heure entre le d�part d�une �quipe et la prise de fonction de l�autre, de quoi pousser les patients � la grogne surtout que parmi eux il existe des enfants en bas �ge dont la temp�rature est trop �lev�e, des hypertendus et des bless�s. Un jeune qui a ramen� son fr�re qui serait diab�tique s�en est pris � tout le monde (infirmiers, patients et surveillants) par des propos d�sobligeants lorsqu�il n�a pas trouv� de m�decins. Une fois les deux m�decins en place, c�est la bousculade devant les deux portes, ce qui a pouss� le m�decin affect� aux soins chirurgicaux � quitter la salle en attendant que les malades se calment. Ce qui a failli aggraver la situation. Le service se r�sume, selon les dizaines de patients qu�on a approch�s, en une ordonnance et une intraveineuse (Spasfon pour les adultes et Asp�gic pour les enfants) sans que le m�decin examine le malade et sans que le patient soit au moins orient� vers la pharmacie de garde que ce dernier ignore par manque d�information. Dans la salle de soins, une autre cha�ne o� chacun attend son tour pour prendre cette injection devant des infirmiers d�pass�s par le flux humain, des jeunes voulaient � tout prix �tre pris en charge. En attendant que les services concern�s prennent le taureau par les cornes, les uns et les autres continuent � souffrir et se rejeter la responsabilit�.
A. Rahmane

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