Boudaoud Bachir, agent technicien de la sant� (ATS) depuis 1984, a �t� victime d�un accident de la circulation en 1990, lui causant une h�morragie c�r�brale et un coma qui a dur� 8 mois, suivi de 5 ann�es de convalescence. Apr�s avoir repris un peu d��nergie, avec des s�quelles visibles (grande cicatrice au cr�ne, main gauche � moiti� paralys�e, pieds touch�s�), il reprend son service d�ATS au centre de sant� du centre-ville, avec un handicap de 80% ; une r�insertion qui, par le temps, lui fait vite oublier son handicap.

R�unissant agilit�, volont� et cran, Bachir nous dira qu�il a d�pass� tous les obstacles auxquels il a �t� confront�, et a m�me surmont� des d�fis. M�me s�il d�tient un poste am�nag�, en utilisant toujours une canne, il est l�, pr�sent quotidiennement, tensiom�tre au cou, tant�t �planton�, tant�t agent de bureau, tant�t responsable de la clinique, tant�t m�decin : prise de tension et autres soins prodigu�s � certains malades. Bachir qui fait partie de cette frange vuln�rable de la soci�t� s�est facilement adapt� � la vie professionnelle. On a �t� surpris de constater que ses poches �taient pleines de bonbons. �C�est pour calmer les enfants malades, dirat-il, ils craignent tout le temps le tablier blanc : peur des injections, du m�decin ou du dentiste.� Il m�rite encouragement.

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