Actualit�s : ARCELORMITTAL EL HADJAR
Menaces de paralysie totale du complexe


Le complexe ArcelorMittal El Hadjar s�achemine- t-il vers une paralysie totale ? Telle est la question que l�on se pose actuellement � Annaba, eu �gard aux mouvements de d�brayage ayant touch� hier les laminoirs, les activit�s des entreprises de mise � la disposition (sous-traitantes), ainsi que d�autres ateliers.
Contact� � ce sujet, le secr�taire g�n�ral du conseil syndical, Sma�l Kouadria, a confirm� l�information, en pr�cisant que les revendications � l�origine de ces mouvements ont trait � la reprise des n�gociations avec l�employeur, plus de mesures de s�curit� � l�int�rieur de l�usine et la r�ouverture du si�ge du syndicat, ferm� � la soudure depuis plusieurs semaines par des membres du comit� de participation (CP). Notre interlocuteur affirme qu�un ultimatum d�une semaine a �t� donn� � la direction g�n�rale pour la r�ouverture du si�ge du syndicat et l�entame des n�gociations avec le partenaire social. �Au cas o� ces revendications ne seraient pas satisfaites, le complexe sera totalement paralys� � partir du 11 octobre courant�, menace le repr�sentant des travailleurs. Pour sa part, une source de la direction g�n�rale reconna�t qu�il y a effectivement un d�brayage, mais qui s�est limit� aux travailleurs du laminoir � chaud (lAC), mais estime qu�il n�a eu aucune incidence sur l�activit� de l�usine. Les revendications de ces travailleurs portaient sur un seul point : celui du retour des membres du bureau syndical, absents de l�usine depuis plus de deux mois, en raison du grave conflit les ayant oppos�s aux membres du CP. Pour le personnel des entreprises sous-traitantes, la m�me source fait �tat d�un rassemblement d�une quarantaine d�entre eux devant le si�ge de la DG. Ils demandent leur transfert vers ArcelorMittal avec un contrat de travail en bonne et due forme. Ces derniers ont indiqu� que des promesses leur ont �t� faites dans ce sens et que m�me la date du 1er octobre 2010 avait �t� avanc�e par la DG pour leur int�gration dans les effectifs de la filiale alg�rienne du g�ant du fer et de l�acier. Ces faits nouveaux interviennent dans un climat lourd ayant marqu� l�usine depuis plusieurs mois du fait d�un diff�rend syndico-syndical entre les membres du conseil syndical et ceux du comit� de participation. Les deux protagonistes en sont m�me arriv�s aux mains puisque on a enregistr� � l��poque une dizaine de bless�s � l�arme blanche, qui ont �t� �vacu�s vers les urgences hospitali�res. Ce conflit s��ternise devant les intransigeances des deux parties � trouver un terrain d�entente pour �viter au complexe une situation de non-retour qu�appr�hendent la majorit� des travailleurs, dont le devenir est intimement li� � celui de leur outil de travail. Les autorit�s locales ont fait ce qu�elles devaient faire devant une telle situation mais dans le cadre strict de leurs pr�rogatives. Apr�s plusieurs tentatives de faire rapprocher les points de vue des uns et des autres, elles ont fait appel � la gendarmerie pour la sauvegarde des biens et des personnes de cette entreprise. La balle est aujourd�hui dans le camp des responsables de la Centrale syndicale. Ils sont interpell�s pour agir en toute urgence dans ce conflit les concernant en premier lieu. Il ne suffit pas de faire des d�clarations � partir de l�ex-place du 1er-Mai, mais il faut prendre les choses s�rieusement en main ici et maintenant, estiment d�anciens cadres sid�rurgistes, aujourd�hui � la retraite.
A. Bouacha

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