R�gions : TLEMCEN
Le complexe de la CCLS menac�


Les 400 travailleurs de la Coop�rative de c�r�ales et l�gumes secs (CCLS) de Abou Techfine ne savent plus ce qui leur arrive, c�est le ciel qui leur tombe sur la t�te.
Leur entreprise marchait bien et avec les derni�res performances de la production c�r�ali�re de ces deux derni�res ann�es, la CCLS a r�alis� les meilleurs objectifs de ces deux derni�res d�cennies. Mais voil�, soudainement, une d�cision de justice vient de remettre en cause l�existence m�me du complexe. Cette infrastructure d�une capacit� de stockage de 400 000 quintaux et dot�e d��quipements modernes s��tend sur une superficie de 7 hectares. Cette assiette de terrain a �t� c�d�e � la CCLS par un arr�t� du wali en 1978 et r�gularis�e par un acte administratif de la direction des domaines en date du 30 mars 1982. C�est en 2004 que surgit un litige avec les Bekchi qui entam�rent une action en justice pour la r�cup�ration d�une superficie qu�ils consid�rent comme leur propri�t�. Le jugement rendu en faveur des Bekchi intervient donc apr�s plus de 15 ans, ce qui est quand m�me frustrant pour les 400 travailleurs de cette entreprise qui, selon le jugement, doit restituer 17 000 m2 et c�est l� o� se trouvent justement les principaux �quipements du complexe (laboratoire, pont bascule et autres acc�s de convois lourds). Un huissier de justice s�est pr�sent� avec la force publique pour entamer les d�molitions mais les travailleurs ne l�entendent pas de cette oreille, ils observent un sit-in et l�entreprise a entam� des d�marches pour surseoir l�application du jugement, une proc�dure judiciaire a �t� entam�e, car il s�agit en premier lieu de la responsabilit� de l�Etat qui a donn� son accord pour la construction de ce complexe. Les cons�quences de ce litige pourraient porter aussi un grave pr�judice au fonctionnement de 6 minoteries de la wilaya qui exploitent les 32 silos de la CCLS. Il semble qu'aucun arrangement � l�amiable ne soit possible avec les h�ritiers Bekhchi ; de l�autre c�t�, les travailleurs de la CCSL restent d�termin�s � d�fendre leur gagne-pain. La situation de ces 400 travailleurs est aussi une affaire que la justice ne doit pas ignorer.
M. Zenasni

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable