Sports : L��CHEC �TAIT IN�VITABLE
Quand Benchikha copie (mal) le syst�me Sa�dane


Sa�dane est parti, l�EN n�arrive toujours pas � d�coller. Le d�clic esp�r� sous Benchikha n�a pas eu lieu. Changement de fusibles pour un m�me �clairage. Les Verts de ce 10 octobre ont r�gress�. Et leur production � Bangui �tait autrement plus m�diocre que celle fournie face � la Tanzanie, cinq semaines plus t�t. Probl�me d�hommes, de strat�gie ou bien les deux � la fois : le rendez-vous de Gabon- Guin�e �quatoriale 2012 s��loigne pour l�Alg�rie.
�Benchikha, l�homme du changement et de la situation �, avaient avanc� nombre de chroniqueurs quelques jours apr�s la d�mission-limogeage de Rabah Sa�dane. Le �G�n�ral� �tait pr�sent� sous toutes ses (bonnes) coutures et le public alg�rien, s�duit par son CV, avait espoir que le providentiel technicien qui a su mener le CA de Tunis � son premier titre en championnat de Tunisie apr�s une longue p�riode de vaches maigres provoque le d�clic. A peine install�, Benchikha fera son tour d�horizon en allant superviser certains des internationaux �voluant en Italie et en France sans manquer de prendre langue avec d�autres �l�ments, qualifi�s de cadres de l�EN sous le r�gne de Rabah Sa�dane. Dans ses deux rendez-vous avec la presse, le nouveau s�lectionneur a promis de mettre en �uvre la meilleure �quipe possible pour d�jouer les plans de Jules Accorsi et des Fauves. Mieux, il a jur� que la victoire ne pourrait �chapper � son �quipe qui, au cours de son stage pr�paratoire pour l�exp�dition de Bangui, a montr� une d�termination et une solidarit� sans faille. M�me les d�fections de derni�re minute (Guedioura, Chadli Amri, Boudebouz et Halliche) ne semblaient point d�sarmer le coach alg�rien. Conscient que le r�sultat de ce d�placement en Centrafrique est �crucial mais pas d�cisif�, Benchikha a tent� d�innover en mati�re de strat�gie. Il a, certes, reconduit presque la totalit� des noms que son pr�d�cesseur incluait dans ses diff�rentes variantes � la seule diff�rence qu�il a apport� un l�ger recadrage au niveau du syst�me de jeu de l��quipe. A savoir un 4-2-4 qui se transforme en 4-5-1 quand le ballon est chez l�adversaire. Sans vrai animateur au sein de son �chiquier, Benchikha avait peu de chances de r�ussir son pari. Les compartiments semblaient disparates : la d�fense bloqu�e par les vifs attaquants centrafricains, les deux milieux (Yebda et Lacen), physiquement � la tra�ne tournaient en rond, il ne fallait pas s�attendre � ce que les quatre attaquants (Abdoun, Mesbah, Djebbour et Ghezzal) s�offrent des opportunit�s de scorer, puisque priv�s de ballons, de surcro�t en face d�une d�fense qui appliquera la ligne � merveille. En 90 minutes, les Alg�riens ont obtenu deux opportunit�s de scorer (Djebbour et Mesbah) alors que M�bolhi a sauv� sa cage � cinq reprises avant de c�der, durant les dix derni�res minutes, sur des essais cr��s sur le flanc gauche o� Belhadj a pass� un sale apr�s-midi. Quant aux hommes du milieu, hormis quelques balles r�cup�r�es par Medhi Lacen, ils avaient perdu tous les duels face � des Centrafricains qui avaient surtout fait valoir leur intelligence dans le jeu que leur puissance physique. S�il est maladroit, voire malhonn�te, d�accabler le nouvel entra�neur qui, � sa d�charge, avait le facteur temps contre lui, il faut dire par contre que son choix de joueurs est discutable � plus d�un titre. A ce titre, il faut juste noter que le technicien alg�rien a mis du temps pour comprendre que l��quipe �tait coup�e en trois et qu�il fallait apporter du sang neuf aussit�t la premi�re mi-temps termin�e. L�ordre des changements op�r�s (Lemouchia, Hadj A�ssa puis Ziaya) n��tant pas � ce titre exempt de tout reproche. Une carence que beaucoup d�observateurs, dont Abdelhak Benchikha, reprochait � Rabah Sa�dane, alors s�lectionneur national�
B. M.

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