R�gions : SKIKDA
6 mois requis contre les 5 syndicalistes de l�h�pital de Collo


Le procureur de la R�publique pr�s le tribunal de Collo a requis 6 mois de prison ferme assortis d�une amende de 50 000 DA � l�encontre de 5 syndicalistes pour menace d�agression contre le directeur de l��tablissement public hospitalier de Collo. Le verdict en d�lib�r� sera entendu le 19 du mois en cours.
C�est sur la base d�une plainte d�pos�e par ce dernier que la justice a �t� saisie. Les faits de cette affaire remontent au 15 juin 2010, date de la gr�ve enclench�e par les param�dicaux conform�ment au mot d�ordre lanc� par leur syndicat. Ce jour-l�, selon les d�positions, les 5 syndicalistes, dont le pr�sident de la section, se sont pr�sent�s devant le bureau du directeur, en passant par la secr�taire de direction, en vue de se voir accorder une audience. Ce fut chose faite. A la barre, le directeur persiste et signe : ses subordonn�s ont menac� de l�agresser. Ce jour-l�, l��conome a �t� pris � t�moin, suite � l�appel lanc� par sa secr�taire. Selon toujours ce responsable, les syndicalistes lui ont donn� 1 heure de temps pour sortir de son bureau pour discuter avec le personnel dans la cour de l�h�pital, sinon ils les feront sortir de force lui et son adjoint. Les mis en cause ont ni� les faits qui leur sont reproch�s, en affirmant que l�intention de rencontrer leur directeur n��tait motiv�e que par le souci de soulever les revendications professionnelles qui sont � l�origine de leur d�brayage. L�avocat de la partie civile a relev�, quant � lui, que le r�le des param�dicaux est d�assurer le bon fonctionnement de l�institution, mais non de menacer son chef. Il a aussi insist� sur le fait que leurs revendications existaient au temps o� exer�ait l�ancien directeur, et vu que leur satisfaction d�passait les pr�rogatives d�un directeur d�h�pital, n�ont pu � ce jour conna�tre un d�nouement heureux. En revanche, l�avocat de la d�fense a plaid� l�acquittement de ses mandants, au motif que l�accusation qu�on leur porte est faite � dessein. Dessein arbitraire et de pression pour leur faire renier leurs positions. Il s�en tient, pour corroborer ses dires, au fait que c�est uniquement un seul des syndicalistes qui a adress� la parole au directeur, les 4 autres �tant rest�s silencieux durant toute l�audience, de l�avis m�me du directeur, victime et unique t�moin de la sc�ne.
Zaid Zoheir



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/10/14/article.php?sid=107361&cid=4