R�gions : MATERNIT� DE SIDI-BEL-ABB�S
Une moyenne de 50 accouchements par jour


Les parturientes de Sa�da, Mecheria, El Bayadh, Bogtob, Sidi-Bel-Abb�s et bien des fois d�Oran affluent depuis plusieurs mois vers la maternit� de Sidi-Bel-Abb�s o� le personnel est d�pass� par le nombre d�accouchements par voie basse et de c�sariennes.

Selon le premier responsable de la maternit�, le service de gyn�co-obst�trique d�une capacit� de 130 lits et 30 couveuses qui compte 5 m�decins r�animateurs, 5 gyn�cologues, 5 p�diatres et 58 sages-femmes doit faire face � une moyenne de 50 accouchements par voie basse par jour et entre 20 et 25 c�sariennes par jour, soit 5 c�sariennes pour un seul gyn�cologue. Un tel programme n�est pas pour assurer le minimum de repos entre 2 c�sariennes � ce dernier. Interrog� sur une telle fr�quence, la directrice nous dira : �La maternit� doit prendre les parturientes de Sidi-Bel-Abb�s qui compte quelque 632 400 habitants. Or, on constate qu�en plus de ces derni�res, elle doit aussi prendre, car elle n�a pas le choix et c�est une question de vie, celles venues d�Oran, de Sa�da, El Bayadh, Mecheria, Bogtob, ce qui immanquablement engendre un climat de f�brilit�, �puisement du personnel, un manque de m�dicaments, de consommables, le fil de suture par exemple pour les c�sariennes.� Elle ajoutera : �Mecheria, Bogtob, Bayadh, Oran disposent de maternit�s avec plusieurs gyn�cologues � l�exception de Sa�da qui n�a qu'un seul gyn�cologue pour faire face � la population. Les parturientes de Mecheria font plus de 200 km pour atterrir � la maternit� de Sidi-Bel-Abb�s o� gyn�cologues et sages-femmes, malgr� leur �puisement, avouent ne pas avoir le courage de refuser d�assister la naissance d�un enfant soit par c�sarienne ou par accouchement normal alors que la femme se pr�sente ayant d�j� soit perdu la poche des eaux en cours de route ou perdant abondamment de sang laissant deviner son �tat critique. Des �tats critiques qui ont fait grimp� la courbe de mortalit� des parturientes qui de 1 par an auparavant est pass� � 3 depuis janvier 2010.� Par ailleurs, la directrice a tenu � lancer un appel en vue de sensibiliser les femmes enceintes sur le r�le de la PMI, ajoutera-telle. Ces derni�res peuplent le couloir du rez-de-chauss�e de la maternit�, un service r�serv� uniquement � la consultation des femmes pr�sentant d�j� les premiers signes de l�accouchement, un afflux entra�n� par la mauvaise orientation de ces derni�res qui au lieu d�aller vers les structures de base (PMI) pour une consultation parentale et l��tablissement d�une carte de suivi et de d�pistage, ce qui facilitera leur prise en charge au moment de leur accouchement, se dirigent vers la maternit� pour une consultation. Or, ce n�est pas du tout le r�le de la maternit�. La maternit� de Sidi-Bel-Abb�s esp�re voir lever toutes ces contraintes (afflux de parturientes d�autres wilayas et consultation pr�natale) pour mieux se consacrer aux parturientes de sa r�gion.
A. M.

Les transporteurs de la ligne Bedrabine-Hassi Zahana en gr�ve illimit�e
Les transporteurs collectifs (taxis, minibus...), assurant la liaison entre les localit�s de Bedrabine et Hassi-Zahana, � l'ouest de Sidi-Bel-Abb�s, ont entam� mardi dernier un mouvement de gr�ve et cela jusqu�� satisfaction de leurs revendications portant autour de l�augmentation des prix de transport. Selon les gr�vistes, assurer le transport entre les deux localit�s � raison de 5 DA le ticket n�est pas pour les arranger vu l��tat des routes et l�impact sur leurs v�hicules. Ainsi, ils se sont r�unis avec leur syndicat pour revendiquer une hausse de 5 DA sur le prix de transport. Leur demande a �t� adress�e � la direction de la concurrence et des prix, et, s�insurgent-ils, aucune suite n�a �t� r�serv�e � leur dol�ance. De son c�t�, le DCP (direction de la concurrence des prix) affirme n�avoir rien re�u dans son sens et que la question sera d�battue prochainement lors d�une r�union entre la direction des transports, le chef de da�ra et de la DCP. En attendant, les gr�vistes campent sur leurs positions et le transport est gel� entre les deux localit�s, ce seront certainement les clandestins qui feront de bonnes recettes.
A. M.





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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/10/14/article.php?sid=107362&cid=4