Par Kader Bakou
Le cin�ma alg�rien a-t-il progress� ou r�gress� ? Cette question ne concerne pas l��tat du septi�me art en Alg�rie dont la situation est, aujourd�hui, tellement alarmante, qu�elle n�a m�me pas besoin d��tre pos�e.
Non, la question porte sur la qualit� des films. Jadis, dans les ann�es 1970 et 80, les gens faisaient la moue quand on leur disait qu�il y a un film alg�rien qui va passer le soir � la t�l�vision. On n�avait pas encore la parabole, mais les Alg�riens f�rus des films am�ricains � cette �poque allaient souvent aux s�ances �soir�e� des salles de cin�ma quand un film alg�rien (ou �gyptien) est programm� � la t�l�. Aujourd�hui, ces m�mes films �made in Algeria� qu�on �vitait de voir, nous apparaissent comme des chefs-d��uvre. Est-ce parce que le niveau des r�centes productions est tellement bas que les anciennes nous paraissent si belles ? En tout cas, des �uvres comme Les vacances de l�inspecteur Tahar, Omar Gatlato ou Un toit, une famille-semblent s��tre bonifi�es avec le temps.
K. B.
bakoukader@yahoo.fr

Nombre de lectures :

Format imprimable