Actualit�s : JOURN�E MONDIALE DU DIAB�TE
Campagne de sensibilisation et d�information � Alger


Pour c�l�brer la Journ�e mondiale du diab�te, le r�seau Diabir a organis�, jeudi dernier, une journ�e d�information et de formation des patients diab�tiques � la clinique Arezki-Kehal, � El-Biar.
Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - Les gens se bousculaient au bloc de consultations et d�explorations o� se d�roulait la manifestation. De nombreuses personnes atteintes de diab�te ont r�pondu � l�appel de leurs m�decins et sont venues s�informer. Les bureaux �troits des m�decins sp�cialistes �taient bond�s. Dans les couloirs de la clinique, plusieurs patients, inscrits en groupe pour assister aux ateliers, ont �t� oblig�s d�attendre de longues heures avant de voir arriver leur tour. Certains, les plus �g�s surtout, d�sorient�s, ont fini par s�emporter. Soufi, une enseignante d�arabe, est venue � 8h30 � la clinique, accompagn�e de ses deux amies Fatiha et Fad�la. Ces m�res de famille, qui habitent � Bouzar�ah, �taient tout excit�es d�assister aux divers ateliers anim�s par les m�decins et portant sur diff�rents aspects de la prise en charge du diab�tique (d�pistage, complications cardiovasculaires, surveillance, mesure de l�IPS, gestion et suivi du traitement, di�t�tique, pr�vention du pied diab�tique�). �J�ai particip� � un atelier sur la di�t�tique, j�ai r�pondu � toutes les questions pos�es par le m�decin. Mes r�ponses �taient toutes correctes �, nous dira fi�rement Soufi. Diab�tique depuis deux ans, elle suit des cours de di�t�tique destin�s aux diab�tiques, � la polyclinique de Bouzar�ah. Elle avoue avoir appris �norm�ment sur sa maladie. �Mes enfants se moquent de moi parfois et disent que je vais devenir m�decin ! Parce que je sais beaucoup de choses sur le diab�te. Je n�ai plus peur, puisque je suis inform�e. Je mange de tout et je fais tr�s attention. Je respecte les horaires et la norme prescrite�, explique Fatiha. Chaque jeudi, elle aussi prend des cours de di�t�tique au m�me endroit. �Des journ�es du genre sont int�ressantes, car nous apprenons tellement de d�tails�, dira-t-elle. Soufi, assise sur un banc, observant les infirmi�res qui passent, attendant impatiemment que l�une d�elles l�invite � assister � un autre atelier sourit, avant d�encha�ner : �A la maison, je suis une r�f�rence pour mon mari et mes enfants. Mon mari fait tout ce que je lui dis, puisque son m�decin lui recommande la m�me chose !� La cinquantaine pass�e, elle para�t beaucoup plus jeune. R�cemment, elle a �crit un livre en langue arabe, racontant sa vie de diab�tique. Mon exp�rience avec le diab�te est son titre. Il a �t� �dit� et mis sur le march�. �La sensibilisation et l�information sont importantes. Nous devons les encourager. J�ai perdu la vue pendant deux mois, puis j��tais dans le coma, parce que mon m�decin m�avait mal conseill�e. Je ne savais rien. Depuis que je connais ma maladie, je me porte beaucoup mieux.� Fatiha qui, jusque-l�, n�a pas prononc� un mot, acquiesce d�un hochement de t�te. �On sait s�injecter notre insuline, prendre notre traitement, ce que nous devons manger et comment et quand nous devons le faire. Des consignes � suivre. Quand on organise de pareilles manifestations, j�apprends �norm�ment�. Les 13 et 14 novembre, les laboratoires Novo Nordisk Alg�rie c�l�breront la Journ�e mondiale du diab�te au Complexe olympique Mohamed-Boudiaf (Alger). Diff�rentes manifestations seront pr�vues � l�occasion : ateliers du village �changeons le diab�te�, activit�s sportives, conf�rence-d�bat sur le diab�te et ses actualit�s, illumination de la Coupole, d�ner, gala.
I. B.

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