Actualit�s : SELLAL � NA�MA :
�Il y a un probl�me d�autorit� de l��tat�


Ce n�est pas n�importe quel ministre, c�est celui qui fut le directeur de campagne �lectorale de Bouteflika lui-m�me, le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal. En s�exprimant au sujet d�une petite unit� d��puration d�eaux us�es que Naftal devait monter en amont pour �viter la pollution de l�oued El- Harrach, jeudi dernier en marge d�une visite de travail qui l�a conduit � Na�ma, dans la Saoura, M. Sellal a laiss� plut�t entendre que le malaise est beaucoup plus profond, au sommet m�me de l�Etat.
Il �tait question que le ministre lance la r�alisation de deux stations d��puration d�eaux us�es, inaugure le nouveau si�ge de la subdivision d�hydraulique de Na�ma, mette en service une autre station d��puration et autres r�seaux d�alimentation en eau potable, de superviser le lancement des travaux de r�alisation d�un syst�me de protection de la ville de Mechria, une cit� plusieurs fois d�vast�e par les crues torrentielles, plut�t contre ses inondations, et de recevoir des explications sur l��volution d�un grand projet : le transfert des eaux d�Echat-El- Gharbi (chott de l�ouest) au sud de Na�ma, non loin de la fronti�re alg�ro-marocaine, vers les agglom�rations des Hauts-Plateaux. Il consiste en le forage de 60 puits, la construction de 28 r�servoirs et le pompage de l�eau vers le nord de Na�ma, le sud de Tlemcen, le sud de Bel- Abb�s et Sa�da sur 800 km de canalisations. Ceci, pour un montant de 40 milliards de dinars (400 millions d�euros). En marge de cette visite, le ministre a rappel� quelques indicateurs en mati�re d�assainissement. �En 1998, nous ne disposions que de 28 stations d��puration � travers le territoire national d�une capacit� th�orique de 80 millions de m3/an. Depuis, nous avons r�ceptionn� une centaine de stations ce qui porte les capacit�s nationales d��puration � 650 millions de m3/an. Le quinquennat 2010-2014 pr�voit la r�alisation de 44 autres stations ce qui portera les capacit�s nationales d�puration � hauteur d�un milliard de m3/an�, soulignerat-il. Il pr�cisera que c�est l�Etat, � travers l�Office national d�assainissement (ONA), qui r�alise ces stations, m�me si certaines unit�s ont �t� mont�es par les wilayas. Aussi, les grands complexes industriels montent leurs propres stations d��puration, des petites stations mais qui contribuent � limiter la pollution. N�anmoins, regrettera celui qui fut le directeur de campagne �lectorale pour Bouteflika, ce qui concerne oued El-Harrach, Naftal et autres unit�s qui d�versent leurs d�chets dans l�oued refusent de monter leur propre syst�me d�puration, soit des m�taux lourds qui s��tablissent au fond de l�oued et aggravent la situation. �Nous avons essay� de les pousser � le faire, mais cela n�a pas march�. Je reconnais qu�il y a un probl�me d�autorit� de l�Etat, on n�arrive pas � les forcer�, conclura-t-il
Suez, la Marseillaise des eaux et les Allemands
Sur un autre plan, le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal, a �voqu� les contentieux opposant l�Etat � ses partenaires �trangers, Suez, la Marseillaise des eaux et les Allemands. La partie alg�rienne consid�re que ces derniers restent jaloux de leur savoir-faire et le transfert de la technologie, comme pr�vu par les contrats, n�a pas �t� respect�. �Pour ce qui est de Suez, nous avons d�cid� au niveau du gouvernement de consolider le travail qui a �t� fait. Et beaucoup de choses ont �t� r�alis�es par ce partenaire. Or, nous consid�rons que le transfert de la technologie, comme le stipulent les contrats, reste insuffisant. Et comme ils sont au bout de leur contrat, nous avons confi� � un bureau d��tude alg�rien de faire une �valuation, il en rendra compte fin d�cembre et sur la base de cette �valuation nous d�ciderons si nous consoliderons ce travail avec eux ou bien nous opterons pour un autre op�rateur. En ce qui concerne la Marseillaise des eaux, �a s�am�liore, nous �prouvons plut�t des difficult�s avec les Allemands dans la gestion des eaux � Annaba. Pour ce qui est de ce partenaire, nous avons besoin d�un audit externe, d�un arbitrage international. Nous avons, en tout cas, lanc� la consultation pour en d�signer un bureau d��tude. On verra�, a-t-il r�sum�.
L. H.

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