R�gions : SKIKDA
Huit familles vivent dans des locaux commerciaux


Huit familles vivent depuis quelques semaines dans des locaux � caract�re commercial et artisanal, r�alis�s dans le cadre du programme pr�sidentiel, � la cit� des 117-logements de Laghouat (Oued G�Sob), localit� relevant de la commune de Skikda.
Elles font partie des 12 familles ayant fait l�objet d�expulsion conform�ment � une d�cision de justice. Nous en avons rapport� en d�tails les faits lors de notre �dition du 9 juin 2010. Leurs nouvelles �demeures� sont implant�es dans le m�me site o� elles avaient �lu domicile ill�galement durant pr�s de 10 ans. Ce sont des locaux dont les travaux de r�alisation ont �t� interrompus pour des raisons qui restent � �claircir. Apr�s la d�cision de les chasser des logements type auto-construction par les b�n�ficiaires initiaux, qui ne sont autres que les ex-indus-occupants de l�exa�rodrome implant� au sein de la plateforme p�trochimique, les 8 familles ont tout simplement squatt� une b�tisse longtemps rest�e vacante. La nature a horreur du vide est une citation qui trouve ici son enti�re justification. �Nous avons �t� oblig�s de trouver un toit provisoire, nous n�avions pas o� aller. Vous trouvez que c�est normal de faire subir � nos enfants la rigueur hivernale dans un endroit pareil, d�muni des conditions minimales de vie d�cente ? A ce sujet, n�oublions pas de mentionner que c�est l�ex-chef de da�ra de Skikda qui nous a rassur� que notre situation sera r�gl�e dans de brefs d�lais�, diront, en ch�ur, les habitants. Lors de notre visite sur les lieux, nous avons �t� frapp�s par la pr�carit�. 42 personnes, dont des enfants en bas �ge, vivent, ou survivent, dans des conditions moyen�geuses, avec le compagnonnage des rats et serpents, comme elles disent. Les maladies chroniques y trouvent un terrain favorable. Les acc�s des locaux occup�s sont couverts par des b�ches noires qui font office de portails ! �C�est une mani�re de se couvrir de la brise marine�, nous dira l�un d�eux. Le projet longe une chauss�e, ou ce qu�y ressemble, d�fonc�e. Une v�g�tation sauvage et une multitude de barres de fer sortis d�un peu partout donnent au d�cor un cachet effrayant. L�obscurit� due � l�absence d��clairage public en est un facteur aggravant. M�me leurs lieux d�h�bergement ne sont pas �clair�s. �Nos tentatives de ramener de l��nergie �lectrique � partir des habitations voisines ont toutes �t� vou�es � l��chec. Nous avons achet� une petite r�sistance pour nous r�chauffer. Nous remercions quand m�me quelques voisins qui ont eu l�aimable et l�humanitaire initiative d�h�berger nos enfants, surtout lors des fortes intemp�ries.� Il faut rappeler que ces locaux commerciaux sont distants de quelques dizaines de m�tres d�une fosse septique et de quelques centaines de m�tres de la station baln�aire de Larbi-Ben-M�Hidi. �Nous demandons des autorit�s comp�tentes qu�une seule chose : qu�elles nous relogent m�me � titre provisoire, du moins jusqu'� la prochaine attribution de logements � caract�re social locatif. D�ici l�, elles auront toute la latitude d�enqu�ter sur notre sort. Nous les informons que les huit familles sont toutes munies de certificat n�gatif attestant qu�elles n�ont jamais �t� attributaires de logements.
Za�d Zoheir

Le comit� de soutien aux listes FLN accable la mouhafadha
Le comit� de wilaya de soutien aux listes FLN tire � boulets rouges sur la mouhafadha de Skikda. Dans un communiqu�, dont nous d�tenons une copie, il a pass� en revue les probl�mes qui minent le parti et alt�rent son image de marque.
La situation conflictuelle aurait d�but� d�s la cl�ture des travaux du 9e congr�s. Le moushrif, charg� de superviser la restructuration des instances locales, aurait agi en contradiction avec l�instruction n� 1. Cette derni�re somme les instances de faire la lecture des recommandations ayant sanctionn� les travaux du 9e congr�s. Une �tape qui n�a pas �t� respect�e, selon la missive. Celle li�e � l�obligation d�organiser l�assembl�e g�n�rale ordinaire, pr�alable � la tenue de l�assembl�e g�n�rale �lective, n�a pas �t� �galement respect�e, situation qui a provoqu� le courroux de beaucoup de militants qui ont d�nonc� ici leur marginalisation. Ils rel�vent aussi l�absence des campagnes de sensibilisation sur les r�sultats dudit congr�s. Pour �tayer ses all�gations, Aziz Chebel, pr�sident du comit� de soutien aux listes FLN, nous donne l�exemple de la kasma de Hamadi Krouma. Dans le communiqu�, il est abord� aussi la question de la situation difficile v�cue par les �lus. On accable l��tat-major local du parti d��tre � l�origine de beaucoup de probl�mes, dont celui ayant contribu� � la mise de fin de fonction d�un vice-pr�sident de l�APW, comme rapport� par quelques titres de la presse. �C�est la preuve que la situation est au rouge. Le parti aurait d� intervenir pour r�gler ce cas, � travers l�instauration du dialogue entre les 16 �lus FLN de l�APW�, selon notre interlocuteur. �Une autre preuve de l�anarchie s�vissant au sein du parti, le P/APW a pr�f�r� charger le vice-pr�sident d�ob�dience RND pour assurer l�int�rim, au lieu d�un vicepr�sident FLN�, ajoute-t-il. En dernier lieu, une batterie de propositions est formul�e, afin de redorer le blason terni de Skikda dont le cumul des retards en mati�re de d�veloppement ne contribuerait qu�� enfoncer encore plus le parti. Parmi elles, il convient de citer la n�cessit� de restructurer et de redynamiser les institutions �lues au sein du FLN, dont le comit� national issu du 9e congr�s ; l�imp�ratif d�accorder du cr�dit � la base militante, socle fondateur du 10e congr�s, et d�en impliquer ses �l�ments les plus comp�tents dans les questions qui engagent l�avenir du pays.

Z. Z.

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