C�est au fond des pr�ceptes de l�islam, dans la foi, la joie et la tradition, qu�a �t� c�l�br�e la f�te de A�d El- Adha. Les mosqu�es ont �t� au rendez- vous des fid�les qui, certains en gandourah blanche, d�autres en djellaba ou alors en costume de c�r�monie ont accompli la pri�re de l�A�d.
Les imams ont ax� leur pr�che sur le grand jour du stationnement sur le mont Arafat et rappel� la valeur et les effets positifs de ce grand jour sacr� citant Sidna Ibrahim El-Khalil, qui allait sacrifier son fils Isma�l en r�compense � Dieu, selon ce verset coranique : �� p�re, fait ce qui a �t� ordonn� pour toi, tu me trouveras inch Allah en patient�. �Et d�s que Sidna Ibrahim allait passer � l�acte, un appel du ciel lui parvint, et c�est le mouton qui lui fut offert pour l�abattre � la place de son fils...� Apr�s la pri�re, les embrassades. Les fid�les s��changent les salutations, sollicitant du Tout-Puissant le pardon et la cl�mence. Et commence le sacrifice du mouton dans presque tous les foyers. Les femmes nettoient les abats pour pr�parer le manger (g�n�ralement du couscous), certaines pr�parent le melfouf (genre de brochette constitu�e de foie, rev�tue d�une membrane en graisse), d�autres s�occupent du bouzelouf. Les enfants, les plus heureux dans pareilles f�tes, tr�s joyeux de leurs habits neufs, contemplent les sc�nes d�abattage. Apr�s, on visite les parents, les amis et bien s�r le recueillement sur les tombes des proches. La f�te continue dans une ambiance o� les traditions et les coutumes restent attach�es aux principes de l�islam, o� on consacre une part de viande pour les couches pauvres qui n�ont pu s�offrir une b�te. Notons que les services de pr�vention, en �troite collaboration avec les services v�t�rinaires, ont lanc� une campagne de sensibilisation sur les kystes hydatiques.

Format imprimable