R�gions : TIZI-OUZOU
R�quisitoire du Satef contre le directeur de l��ducation


Le Syndicat autonome des travailleurs de l��ducation et de la formation (Satef), tendance Boualem Amoura, r�clame, dans une d�claration dat�e du 6 d�cembre, une commission d�enqu�te sur la gestion de l��ducation dans la wilaya de Tizi-Ouzou o� �la situation ne cesse de se d�t�riorer�, selon le SG de ce syndicat qui qualifie, par ailleurs, la gestion du secteur d��anarchique et totalitaire�.
Le Satef place au premier rang de ses reproches au directeur en place depuis 3 ans ses absences aux journ�es de r�ception, le m�pris total envers ses demandes d�audience demeur�es sans r�ponse et le diktat envers les associations de parents d��l�ves. Le Satef signale, notamment en zone rurale, l�absence de cl�tures des �tablissements sans en pr�ciser le nombre, les cycles et les lieux d�implantation, ainsi que le manque de personnel dans certains �tablissements. Toujours dans le domaine des infrastructures, le m�me syndicat d�nonce le retard accus� par le lancement du projet de lyc�e dans la commune de A�t-A�ssa- Mimoun, � une dizaine de kilom�tres au nord-est de Tizi-Ouzou, ainsi que l�absence de mat�riel ad�quat dans les cantines scolaires, sans citer d�exemples pr�cis. Se plaignant des retenues � tort op�r�es impun�ment sur les salaires des fonctionnaires, le Satef demande au directeur de l��ducation de lui dire o� va cet argent ? �Existe-t-il des postes fictifs ?� interroge ce syndicat qui normalement devrait conna�tre la r�ponse � sa question comme en t�moigne la d�nonciation qui suit portant sur le poste gard� au chaud pour une enseignante qui se trouvait en France de septembre � fin novembre : �A-t-elle �t� pay�e durant cette absence ? Alors que des fonctionnaires honn�tes qui se donnent � fond pour avoir de bons r�sultats et hisser notre wilaya au 1er rang sont priv�s de salaire et, malgr� leurs dol�ances, ne voient pas le bout du tunnel. �Direction o� on r�compense les m�diocres et les absents, et o� on sanctionne les gens honn�tes et int�gres�, indique encore le Satef qui se demande comment on peut relever un directeur par t�l�phone sans chercher � d�terminer qui a tort et qui a raison, faisant ainsi fi des lois de la R�publique. Une gestion anarchique et totalitaire qui ne peut mener qu�� une situation de blocage, ce qui n�arrangera nullement la scolarit� de nos enfants, pr�vient ce syndicat.
Y. B.

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