Pas moins de 600 entreprises tunisiennes sont op�rationnelles en Alg�rie. Elles ont investi les secteurs des services, les bureaux d'�tude et d'ing�nierie, l'agroalimentaire, les laboratoires pharmaceutiques, les pi�ces de rechange automobiles et les �quipements m�nagers.
Nawal Im�s- Alger (Le Soir) - Bien loin du clich� du marchand de beignet, les op�rateurs tunisiens affichent un int�r�t certain pour le march� alg�rien. Selon les statistiques du Centre du registre du commerce, les Tunisiens arrivent en troisi�me place apr�s les Fran�ais et les Syriens avec 993 commer�ants inscrits au registre du commerce avec un int�r�t affich� pour les services et le textile. R�cemment, � l�initiative du Centre de promotion des exportations, pas moins de 130 entreprises tunisiennes actives dans diff�rents secteurs industriels ont �t� sollicit�es pour l�approvisionnement de l�hypermarch� inaugur� au mois d�ao�t dernier � Bab-Ezzouar en produits agroalimentaires, textile et habillement, chaussures, articles scolaires et produits cosm�tiques. Les horizons ne semblent visiblement pas limit�s � ces secteurs puisque l��nergie, l�industrie, les ressources humaines, la recherche scientifique, la technologie, la culture, l'information, la communication, la sant�, l'agriculture, l'environnement, le transport et les travaux publics figurent parmi les centres d�int�r�t des hommes d�affaires tunisiens. L'Alg�rie est consid�r�e comme le deuxi�me partenaire commercial de la Tunisie aux niveaux arabe et africain. Les �changes commerciaux entre les deux pays ont enregistr� une nette am�lioration durant les quatre derni�res ann�es. La valeur des �changes a �t� estim�e, en 2009, � 1 milliard 277 millions de dinars tunisiens, dont 602,8 millions de dinars d'exportations. Au mois de novembre 2010, la valeur des �changes a �t� estim�e � un milliard 457 millions de dinars, dont 619,6 millions de dinars d'exportations. La Tunisie exporte vers l'Alg�rie des produits industrialis�s et des produits alimentaires et importe les hydrocarbures, le fer et l'acier. Mais les relations n�ont pas toujours �t� au beau fixe avec les voisins. Beaucoup d�investisseurs tunisiens avaient vivement critiqu� les dispositions de la loi de finances compl�mentaire de 2008 qui avait introduit de nouvelles dispositions, notamment en ce qui concerne l�investissement �tranger. L�obligation de s�associer � un partenaire alg�rien n�avait pas �t� tr�s appr�ci�e par la partie tunisienne mais le r�alisme a visiblement repris le dessus. A l�occasion de la tenue de la grande commission mixte de coop�ration, le ton est plus conciliant et la volont� de relancer les affaires est clairement affich�e.
N. I.

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