Actualit�s : POUR REMPLACER LE DROIT DE JOUISSANCE PAR LE DROIT DE CONCESSION
70 000 demandes en 2 mois et demi


Plus 70 000 exploitants agricoles sur les 218 000 concern�s par la nouvelle loi sur l'exploitation du foncier agricole ont d�pos� un dossier pour remplacer le droit de jouissance par le droit de concession, a affirm�, hier, Rachid Bena�ssa, ministre de l'Agriculture et du D�veloppement rural, sur les ondes de la Radio nationale.
Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - �Ces exploitants ont d�pos� leurs dossiers avant m�me la publication du d�cret dans le Journal officiel et en l'espace de deux mois et demi. Cela d�note tout l'engouement des agriculteurs qui veulent r�gler leur probl�me et se mettre au travail �, a-t-il ajout� avec satisfaction. La nouvelle r�glementation vise la r�organisation des exploitations agricoles collectives (EAC) et individuelles (EAI). Elle permet de remplacer le droit de jouissance, reconnu aux membres des EAC et des EAI, par le droit � la concession limit�e dans le temps et �galement d�avoir un acte d�exploitation pour une concession renouvelable tous les 40 ans. Les exploitants ont jusqu'� f�vrier 2012 pour d�poser leurs dossiers �Cette loi exclut tous ceux qui l�ont bafou�e et occup� des terres en dehors des dispositions l�gales�, a-t-il estim�. En effet, quelque 11 900 affaires sont en justice. Rachid Bena�ssa n�a rien propos�, seule la justice statuera pour ces cas. �Les dossiers seront trait�s ensuite.�
Crise de lait : tout va bien
�Nous sommes en train de structurer la fili�re lait et toute sa rationalisation, ce qui a induit des changements dans les rapports entre les diff�rents acteurs. Nous avons propos� un dispositif pour construire la fili�re d�une mani�re durable�, a-t-il r�affirm� en r�pondant � une question sur la crise de production et du lait pasteuris� qui a perturb� le march� pendant des mois. En 2009, les Alg�riens ont consomm� 5 milliards de litres de lait. 4 milliards de litres sous forme de lait de consommation et un milliard de litres sous forme de produits laitiers. �Sur les 4 milliards de litres, 30 % constitue le lait subventionn�, celui que l�on retrouve sur les �tals � 25 DA. Tout le d�bat concerne le lait � 25 DA.� En septembre dernier, un appel � manifestation d'int�r�t a �t� lanc� aux diff�rentes laiteries pour int�grer le nouveau dispositif. �139 laiteries ont retir� l�appel, 118 ont d�pos� leur candidature pour conclure des contrats de partenariat avec l'Office national interprofessionnel du lait. L�exploitation des dossiers est dans sa phase finale�, a-t-il annonc�. 111 laiteries ont �t� retenues (7 refus�es) et devront conclure des partenariats avec l'Onil pour l'approvisionnement en poudre de lait et la production de lait en sachet. �Sur ces 111 laiteries, 69 ont �t� retenues et se sont engag�es � collecter du lait cru. Les 42 unit�s restantes disposent d�un moratoire jusqu'� fin septembre 2011 pour int�grer le dispositif de d�veloppement de la production nationale. Toutefois, elles b�n�ficieront de la poudre de lait subventionn�e, mais pas dans les proportions habituelles�. Pour le ministre, 2010 a �t� une ann�e �forte et pleine � pour son secteur puisqu�elle a permis la mise en place des �instruments de la politique du renouveau agricole annonc�e par le pr�sident de la R�publique en 2009�. Preuve � l�appui, Rachid Bena�ssa a balanc� des chiffres : la facture des importations alimentaires est en train de baisser. Elle se situe entre 5 et 5,2 milliards de dollars en 2010 contre 5,4 milliards en 2009. �En 2008, elle �tait de 8 milliards de dollars.� Cette baisse, a-t-il soutenu, s�explique par la r�duction des importations de c�r�ales en 2009 et qui repr�sentaient le plus gros de la facture alimentaire.
I. B.

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