Actualités : IMPORTATION DE QUANTITÉS SUPPLÉMENTAIRES DE BLÉ
Les explications de Rachid Benaïssa


L’importation de quantités supplémentaires de blé est une démarche qui relève de l’anticipation, selon le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - En marge d’une réunion, tenue jeudi dernier, avec les membres du Comité national et des huit Comités régionaux de coordination de la recherche agricole et forestière et de l’appui technique (Crafat), M. Benaïssa a apporté des explications concernant l’importation de quantités exceptionnelles de blé. Certes, le ministre de l’Agriculture a confirmé que l’Algérie a importé du blé même s’il n’a pas voulu donner tous les détails de l’opération, dont «les chiffres seront communiqués dans les prochaines semaines», dira-t-il. Néanmoins, Rachid Benaïssa a précisé que des dispositifs de régulation ont été mis en place et opèrent en fonction des prix et des stocks des céréales et autres produits, avec le recours à l’importation en cas d’absence de la production dans certaines filières et de manière anticipée. Par ailleurs, le ministre de l’Agriculture a indiqué que les projets d’exportation de la pomme de terre sont au stade des contacts entre opérateurs et de «la construction d’un marché». Lors de cette réunion, les huit comités régionaux, créés dans le cadre de la politique de renouveau agricole et rural, représentatifs des 12 instituts nationaux et des 70 stations et laboratoires de recherche et des directions administrations, ont été installés. L’occasion pour M. Benaïssa d’appeler ces comités à davantage d’action «offensive », de manière autonome, «décloisonnée» et concertée et selon les spécificités et potentialités de leurs territoires. Mais aussi à constituer des «pôles» et des interfaces avec les exploitants, en vue de répondre à leurs besoins techniques et technologiques, renforcer leurs capacités, améliorer les rendements et la productivité, et par-delà, assurer la sécurité alimentaire, une question de souveraineté nationale, selon Rachid Benaïssa. Ces comités régionaux prolongent l’action du Comité national de Crafat, opérationnel depuis septembre 2009 et qui a déjà impulsé des plans d’action dans le domaine de la réhabilitation de la Mitidja et du développement des filières lait, pomme de terre et oléiculture.
C. B.



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