Actualit�s : SOUS-TRAITANCE
La tenue des �tats g�n�raux s�impose


Estimant que le tissu de la sous-traitance en Alg�rie est tr�s faible, les op�rateurs �conomiques ont plaid�, hier, pour la tenue de ses �tats g�n�raux et accompagnement politique.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Hier, au forum d� El Moudjahid, le pr�sident du Conseil national consultatif pour la promotion des PME, Za�m Bensaci, a appel� � la tenue des �tats g�n�raux de la sous-traitance. �Tous les pays ont r�ussi leur essor �conomique gr�ce � la sous-traitance, alors que l�Alg�rie ne compte que 350 entreprises dans ce domaine �, a-t-il d�plor�. Et de citer : �La France g�n�re 31 milliards d�euros avec ses 3 400 entreprises de sous-traitance, l�Italie 34 milliards d�euros gr�ce � ses 8 400 entreprises et le Maroc a atteint 2 000 entreprises qui emploient 190 000 personnes. Quant � l�Espagne, elle compte 19 000 entreprises et g�n�re 40 milliards d�euros, soit 11% de son industrie.� M. Bensaci a pr�conis� �galement la mise en place d�une strat�gie de march� et la cr�ation de conditions idoines, notamment en mettant fin aux �lourdeurs administratives� et en accordant des �facilit�s dans l�acc�s au foncier et aux cr�dits�. Pour lui, il est �inconcevable � qu�une banque refuse de financer un projet d�investissement. Il a �galement exhort� � revoir le code des march�s publics. �Il faut que les grands donneurs d�ordres, tels que Sonatrach, Sonelgaz, Cosider et Saidal, aient des sous-traitants pour d�velopper leurs activit�s�, a-t-il dit. Pour sa part, Brahim Bendris, pr�sident de l�Union professionnelle de l�industrie automobile et m�canique, a soulev� le probl�me de la formation dans le domaine. �La cr�ation de centres de recherche associ�s avec les entreprises est indispensable. Cela facilitera la mise en place d�un r�seau de la sous-traitance�, a-t-il sugg�r�. Dans le m�me sens, Mme Nac�ra Haddad, chef d�entreprise, a ajout� : �On parle des �nergies renouvelables mais jamais du tissu de soustraitance qui doit les accompagner. Au lieu d�importer le produit d�Europe ou d�ailleurs, il faut opter pour l�importation de la technologie afin de pouvoir mettre en place un tissu de sous-traitance fiable.� Elle a estim�, �galement, qu�il est temps de d�localiser les technologies en Alg�rie. Par ailleurs, la premi�re �dition du Salon national invers� de la sous-traitance (Sanist), organis�e par la Chambre alg�rienne de commerce et d�industrie, se tiendra du 25 au 28 avril prochain � Alger.
R. N.

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