Actualit�s : AGRICULTURE
L�UNPA revendique l�effacement des dettes de tous les fellahs sans exclusive


Le Secr�taire G�n�ral de l�union Nationale des Paysans Alg�riens (l�UNPA) a anim�, dimanche matin, � la maison de la Culture de A�n Defla, une r�union qui a regroup� quelque 400 agriculteurs ainsi que des cadres de l�agriculture et des repr�sentants des autorit�s civiles et militaires de la wilaya.
M. Amrouche Abdelkader, SG de l�Union Locale, se faisant le porte-parole des agriculteurs, a d�abord rappel� que l�agriculture est l�alternative au p�trole, et ce, avant de pr�senter un certain nombre de dol�ances dont celle consistant en la mise � la disposition des agriculteurs d�engrais en quantit� suffisante et au moment opportun� La p�nurie du produit au niveau local oblige les demandeurs � aller se servir dans d�autres Wilayas � des prix qui d�passent l�entendement, la sp�culation aidant. Le d�lai de mise en terre de ces engrais (48 h), impos� par les services de s�curit�, jug� trop court, les retards dans les livraisons, les r��valuations des prix des �quipements agricoles, la substitution de l�orge au ma�s, non disponible et devenu trop cher dans l�aliment du b�tail, l�imp�t sur le revenu agricole dont le taux semble arbitraire et non sp�cifique, l�eau d�irrigation non attribu�e au moment de la demande, le programme de son attribution �tant en d�phasage total avec les besoins du cycle v�g�tal, le tarif de cette eau calcul� au m3 et non pas � l�hectare, ce qui, trouve-t-on, n�est pas juste� En conclusion, une proposition d�un deal a �t� formul�e et consiste en l�id�e que �Si l�Etat se mettait de notre c�t�, nous serions capables de r�aliser des miracles. La Wilaya de A�n Defla l�a d�j� d�montr�.� M. Allioui abonde dans le sens du premier intervenant : �Ce sont l� des dol�ances l�gitimes�. Partant de la sentence que �ceux qui oublient le pass� ne peuvent construire l�avenir�, il rappellera les grandes options �conomiques adopt�es par le pass�, � savoir �socialisme, �conomie planifi�e, lib�ralisation conform�ment aux lois du march�. Cependant, rel�vera- t-il, �quel agriculteur peut se payer maintenant un tracteur � 192 millions de centimes ou une moisonneuse-batteuse � 600 millions� Surtout qu�� chaque fois les livraisons des �quipements sont ajourn�es, d�o� les r��valuations automatiques qui s�en suivent ?� En outre, il d�noncera la liquidation des offices et des coop�ratives qui �taient des organismes de soutien aux agriculteurs et trouvera que ce n�est pas logique de cr�er une CRMA-Banque et puis la fermer au bout d�une ann�e. Cependant, l�essentiel de son allocution a �t� consacr� � l�effacement de la dette des fellah d�cid�e par le Pr�sident de la R�publique lors des assises de Biskra. Ensuite, citant ce dernier �les dettes de tous les fellahs, sans exclusive, seront �pong�es par l�Etat� et s�appuyant sur cette d�claration, il s�interrogera : �Qui s�arroge maintenant le droit de faire des discriminations dans l�application de cette d�cision ?� et de citer, � titre d�exemple, ceux qui ont contract� des dettes pour construire les chambres froides et qui se sont vus refuser le droit � l�effacement de dettes. M. Allioui, versant ensuite dans le discours purement politique, dira � propos des �marches� que �notre marche � nous c�est le travail et la production, et notre destination est la r�alisation de la suffisance alimentaire �, et d�ajouter que �ceux qui veulent marcher nous leur r�pondrons par l�effort productif, et que ceux qui veulent grimper sur le dos des fellahs pour prendre le cort�ge, ils n�y arriveront pas�. D�non�ant la dichotomie entre les d�cisions de la pr�sidence et leur interpr�tation par les subalternes et les administratifs locaux, il rappellera une autre d�claration du Pr�sident de la R�publique : �Si on vous impose des textes en contradiction avec les int�r�ts agricoles, refusez-les�. Et de conclure en d�clarant que �les textes existent mais ils sont d�voy�s�.
Karim O.

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