Un v�ritable �mur policier� a encercl�, hier matin, les deux rassemblements de professionnels de la comptabilit� et des �lus du Front national alg�rien (FNA), qui a eu lieu au niveau de la placette jouxtant le si�ge de l�Assembl�e populaire nationale.
Pourtant, ni le nombre de protestataires, encore moins la nature du rassemblement, ne n�cessitaient une telle mobilisation r�pressive. A l�appel de l�ordre national des experts comptables, des commissaires aux comptes et des comptables agr��s, les professionnels de ce secteur, tous corps confondus, se sont rassembl�s, hier, en d�but de matin�e � Alger devant le si�ge de l�APN. Ces derniers qui ont, � l�occasion, transmis une plateforme de revendications � l�Assembl�e populaire nationale, exigent, entre autres, la r�vision de la loi 10-01 du 29 juin 2010, relative � la profession d�expert-comptable, commissaire aux comptes et comptable agr��. A cet effet, les professionnels de ce secteur d�noncent l��laboration de textes de loi sans concertation avec le partenaire social, la remise en cause de l�ind�pendance de la profession ainsi que son organisation, et ce, en contradiction avec les normes universelles. A cet effet, les contestataires appellent � �l�amendement des nouveaux textes de lois dans l�int�r�t majeur et unique de l��conomie nationale sur la base d�un dialogue avec l�ensemble des professionnels du secteur�. De son c�t�, le Front national alg�rien (FNA) a tenu hier un rassemblement pour protester contre le projet de loi portant code communal, mais cependant pas avec le m�me nombre de participants (1 700 �lus) que son pr�sident Moussa Touati avait annonc� la veille. Le nombre des contestataires n�a pas d�pass� la centaine. Annonc� pour 11h devant le si�ge de l�APN, le rassemblement du FNA a commenc� � prendre forme d�s 10h30, dans un esprit pacifique et sans le moindre d�passement. Des slogans �Retrait du code communal, int�r�t national�, �Pas de lois touchant � l�int�grit� de la Constitution�, �L�Alg�rie aux Alg�riens�� ont �t� scand�s par les protestataires pour d�noncer le contenu d�un projet de loi, qui, � leurs yeux, touche directement aux pr�rogatives des �lus communaux et, par cons�quent, au pouvoir du peuple et � l��tat de droit.
Mehdi M.

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