Actualit�s : SANT�
Les r�sidents claquent la porte des commissions


Les m�decins r�sidents passent la vitesse sup�rieure. Ils ont organis� hier un sit-in devant la pr�sidence de la R�publique. Ils ne comptent pas mettre fin � leur gr�ve illimit�e avant que des assurances ne leur soient donn�s au sujet de la suppression du service civil.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Entre les r�sidents et le minist�re de la Sant�, c�est le clash. Le collectif autonome des m�decins r�sidents ne consid�re plus le d�partement d�Ould Abb�s comme un interlocuteur. Les �v�nements se sont pr�cipit�s apr�s la r�union de lundi des commissions auxquelles avaient pris part les r�sidents mandat�s. Les repr�sentants des r�sidents y ont en effet appris que le minist�re de la Sant� n�avait nullement l�intention de trouver une solution � leur revendication principale, � savoir le service civil. C�est � ce moment que les r�sidents ont d�cid� de se retirer des trois commissions install�es par le minist�re de la sant�. Une d�cision que commente le docteur Benhabib, un des porte-paroles du collectif. �Au niveau des commissions, on nous proposait tout juste une am�lioration du service civil, or ce qu�on demandait c�est d�abord que soit fait le bilan de la mise en �uvre du service civil que nous consid�rons comme un �chec�, expliquet-il en ajoutant que l�exp�rience avait montr� que l�instauration du service civil avait montr� ses limites. Il en veut pour preuve la situation que vivent les r�sidents dans les zones recul�es et qui se retrouvent souvent isol�s et sans plateau technique. Il n�est pas rare qu�un cardiologue se retrouve sans mat�riel ou qu�un gyn�cologue soit affect� dans une structure d�nu�e de tous moyens. Les r�sidents estiment que la couverture � 100% du territoire national en m�decins sp�cialistes est une utopie au regard de l�immensit� du territoire. Les r�sidents ont propos� une �valuation de la mise en �uvre du service civil et se disent pr�ts � attendre le temps qu�il faudra aux autorit�s pour trouver la meilleure formule pour couvrir le territoire en sp�cialistes et �ter le caract�re obligatoire du service civil. Pour se faire entendre, ils ont adress� une lettre ouverte au pr�sident de la R�publique. Le sit-in organis� hier signait la fin d�un simulacre de dialogue avec le minist�re de la Sant�. Les r�sidents sont en attente d�un interlocuteur qui soit en mesure de r�pondre � leurs dol�ances. En attendant, ils restent mobilis�s. La gr�ve illimit�e est toujours maintenue. Les r�sidents ne comptent pas baisser les bras.
N. I.

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