Les experts plaident pour un cadrage juridique de la finance islamique en Alg�rie. Pour eux, il faut plus d�am�nagements juridiques pour des produits financiers conformes � la Charia.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Le directeur de la banque El Baraka, Nacer Heider, a affirm� hier au Forum d� El Moudjahid, que les produits financiers islamiques sont de plus en plus demand�s. Il estime qu�il est temps de passer � la phase de l�encadrement juridique. �M�me si l�exp�rience de la finance islamique en Alg�rie ne d�passe pas 18 ans, elle est devenue un produit international et int�resse de plus en plus les entreprises financi�res mais n�cessite d��tre d�velopp�e davantage�, a-t-il dit. Soulignant que l�Alg�rie compte uniquement deux banques islamiques et une soci�t� d�assurance appliquant les r�gles de la Charia, il pr�cisera qu�en 2010, �la part de la finance islamique ne d�passait pas 2% du march� global alg�rien, soit 15% du march� financier priv� qui repr�sente 10% du march� global�. Il affirmera �galement que �la finance islamique a d�pass� les fronti�res du monde islamique et a �t� adopt�e � travers le monde, les Etats-Unis d�Am�rique, Paris, Tokyo, Francfort et en Afrique, notamment�. Pour sa part, l�expert Moubarek Serrai estime que la finance islamique est �faible� en Alg�rie pourtant, poursuit- il, �les besoins de l�Alg�rie sont �normes notamment dans le domaine du logement�. Pour lui, le probl�me du logement pourrait �tre r�solu avec l�implication du secteur priv� via le financement islamique. �Il faut injecter les cr�dits islamiques dans les cr�dits accord�s actuellement par les banques publiques�, a-t-il pr�conis�. Par ailleurs, une journ�e parlementaire sur le th�me de la finance islamique se tiendra demain � l�Assembl�e populaire nationale.
R. N.

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