Actualit�s : DERNIERS ATTENTATS TERRORISTES ET LES ARMES EN CIRCULATION EN LIBYE
Belkhadem parle d�un �lien certain�


Nos fronti�res avec la Libye sont-elles suffisamment s�curis�es pour que les armes en circulation dans ce pays voisin englu� dans un conflit arm� interne ne p�n�trent pas chez nous ? A en croire le secr�taire g�n�ral du FLN, Abdelaziz Belkhadem, nos fronti�res ne seraient pas si �tanches que cela, puisque, selon lui, les derniers attentats terroristes enregistr�s dans le pays ont un lien certain avec la circulation des armes en Libye.
Sofiane A�t-Iflis - Alger (Le Soir) - Par lien �certain�, le secr�taire g�n�ral du FLN, invit� hier matin de la r�daction de la Cha�ne III, entendait rien moins qu�une entr�e d�armes depuis la Libye. �L�instabilit� politique en Libye est doubl�e d�une circulation des armes. Personne ne sait o� vont ces armes. A partir du moment o� les armes circulent sans contr�le, il est normal qu�elles soient utilis�es par n�importe qui�, a affirm� Belkhadem. Une affirmation qui, donc, n�exclut pas que ces armes en circulation aient pu atterrir entre les mains d�Aqmi, auteur le week end dernier d�attentats meurtriers � Azazga dans la wilaya de Tizi-Ouzou et Ammal dans la wilaya de Boumerd�s. Le secr�taire g�n�ral du FLN, qui par son propos, prend le risque de s�inscrire en faux avec des membres du gouvernement qui avaient eu � rassurer quant � la s�curisation des fronti�res, a profit�, par ailleurs, de la question pos�e pour d�mentir l�accusation port�e � l�encontre de l�Etat alg�rien relativement � l�envoi de mercenaires pour �pauler les forces du colonel Kadhafi. �Pour avoir men� une r�volution populaire et pay� un lourd tribut pour recouvrer son ind�pendance, l�Alg�rie ne peut s�ing�rer dans les affaires int�rieures d�un pays tiers et n�accepte pas qu�on s�ing�re dans ses affaires. Nous sommes chatouilleux sur notre souverainet�.� Interrog� sur les questions qui font d�bat depuis plusieurs mois, le secr�taire g�n�ral du FLN s�est affich�, une fois de plus, partisan du statu quo. Ainsi, il s�est d�clar� partisan du syst�me ultra-pr�sidentiel, m�me s�il s�est efforc� � admettre que le syst�me parlementaire est davantage garant de la d�mocratie. Selon lui, le syst�me parlementaire ne peut �tre dans la r�vision constitutionnelle annonc�e du fait que la sociologie de l��lecteur alg�rien ne s�y pr�te pas encore. Autrement dit, pour Belkhadem, l�Alg�rien est sevr� de culture parlementaire. S�agissant de la loi �lectorale, il a estim� qu�il vaut mieux maintenir la proportionnelle comme mode de scrutin tout en variant quelques m�canismes, relativement notamment � la constitution des ex�cutifs communaux. De m�me que la r�vision de la loi sur les partis politiques doit aller dans le sens de r�duire la jonction entre l�argent et le pouvoir. En revanche, il n�aimerait pas qu�elle interdise des partis constitu�s sur des r�f�rents religieux. �Des partis avec les r�f�rents religieux existent d�j� sur la sc�ne politique nationale�, a-t-il dit. Belkhadem, enfin, a consid�r� pr�matur�e l�ouverture des m�dias audiovisuels � l�investissement priv�.
S. A. I.

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